Intervenant action sociale

L'intervenant action sociale accompagne des individus, des familles, qui requièrent un accompagnement spécifiques. Le candidat doit donc à la fois jouir d'excellente qualités humaines et posséder une connaissance pointue des dispositfs légaux. Un métier riche en émotions qui promet une certaine sécurité de l'emploi.

Quel est le rôle de l'intervenant action sociale ?

L'intervenant action sociale intervient auprès de personnes ou de familles en difficulté.
Son rôle : trouver des solutions à leur situation et aider à leur déploiement.

Au quotidien, les missions de l'intervenant action sociale sont donc marquées par une forte polyvalence. Elle peuvent consister à :

• rencontrer la personnes/famille pour effectuer un diagnostic impartial de la situation
• définir ensemble les possibles et les modalités d'accompagnement
• contacter les interlocuteurs nécessaires
• assurer le suivi de l'accompagnement.

L'intervenant action sociale peut également intervenir à une échelle plus large, par exemple en participant à des évaluations des besoins dans une zone identifiée  à la demande d'une collectivité publique ou d'une association. Il peut avoir aussi à mesurer les impacts d'une politique menée.

Quelles sont les compétences attendues ?

L'intervenant action social exerce un métier de l'humain, au contact direct de personnes en difficulté. Il doit donc faire preuve de nombreuses qualités relationnelles telles que :

• le sens de l'écoute
• l'empathie
• la patience
• la diplomatie
• la pédagogie.

Surtout, l'intervenant action sociale démontre une implication totale. Il est disponible, mobile et réactif. Savoir poser une limite entre vies personnelle et professionnelle peut s'avérer nécessaire.

Pour garantir un accompagnement efficace, l'intervenant action sociale doit faire preuve de polyvalence et être à l'aise avec les formalités administratives, ainsi qu'avec les données chiffrées (budgets). Son expression écrite et orale est impeccable. Son adaptabilité lui permet de suivre l'évolution des législations.

L'action de l'intervenant action sociale le place au contact d'interlocuteurs variés et nombreux. Le candidat doit donc faire montre d'un excellent relationnel ainsi que d'un sens du collaboratif certain. Il sait néanmoins travailler en toute autonomie et faire preuve d'initiative.

Les avantages et les inconvénients du métier d'intervenant action sociale

Quelles formations pour devenir intervenant action sociale ?

Le candidat souhaitant accéder aux fonctions d'intervenant action sociale doit nécessairement valider un DE (diplôme d'Etat).

Plusieurs diplômes sont envisageables, entre le niveau Bac et Bac+3 :

• DETISF (diplôme d'Etat de technicien de l'intervention sociale et familiale)
• DEASS (diplôme d'Etat d’assistant de service social)
• DECESF (diplôme d'Etat de conseiller en économie sociale et familiale)
• DEES (diplôme d'Etat d'éducateur spécialisé)
• DEME (diplôme d'Etat de moniteur-éducateur).

Quel est le salaire de l'intervenant action sociale ?

Le salaire de l'intervenant action sociale compte parmi les points noirs de la profession, puisqu'il est relativement modeste en début de carrière : autour de 1500€ par mois pour un jeune diplômé.

A noter : certains contrats de début de carrière sont signés à temps partiel et rémunérés à l'heure.

Par la suite, le salaire de l'intervenant social peut atteindre une moyenne de 2200€ mensuels en cours de carrière.

Quelles sont les évolutions de carrière ?

L'intervenant action sociale expérimenté peut occuper des fonctions plus managériales et accéder aux postes de chef d'équipe puis, à terme, directeur d'établissement médico-social.

A tout moment de sa carrière, l'intervenant action sociale peut passer des concours dans la fonction publique pour changer de type d'établissements (sanitaire, pénitentiaire...).

Qui emploie des intervenants action sociale ?

Les profils d'intervenant action sociale sont principalement recherchés par les organismes publics ou parapublics tels que :

• les hôpitaux
• les établissements scolaires
• les collectivités locales
• les caisses d'allocations familiales
• les centres d’accueil et d’hébergement.