Contrôleur aérien

Le contrôleur aérien est un agent de circulation... de l'air ! Depuis une tour de contrôle, il surveille et organise les déplacements des avions, notamment lors des décollages et atterrissages. Il gère les flux, assure la sécurité des trajets des appareils et reçoit les communications des pilotes, notamment en cas d'alerte. Un métier passionnant qui exige de fortes capacités de concentration ainsi qu'un excellent sens de l'analyse. Attention : les places sont rares !

Quel est le rôle du contrôleur aérien ?

Le contrôleur aérien exerce depuis la tour de contrôle d'un aéroport, d'où il garantit la sécurité des manoeuvres et des flux.

Au quotidien, le rôle du contrôleur aérien consiste principalement à :

• identifier les appareils qui entrent dans sa zone de couverture

• gérer les flux : décollages, atterrissages et survols de la zone

• assurer la liaison avec les pilotes : transmission d'informations, réception d'alertes

• collecter et analyser les données de chaque vol : météorologie, densité du trafic…

Le contrôleur aérien est un acteur clé de la sécurité des aéroports. Il est l'interlocuteur privilégié des pilotes, à qui il peut transmettre des données en temps réel sur leur vol ou les autres appareils des alentours.

Quelles sont les compétences attendues ?

Le contrôleur aérien porte sur ses épaules de lourdes responsabilités. Il lui faut donc jouir de certaines qualités indispensables, telles que :

• un solide sens de l'anticipation et des priorités
• un bon sens de l'observation et de l'analyse
• un grand sang-froid
• de la réactivité.

Le contrôleur aérien sait lire les outils (radars, notamment) mais aussi piloter des avions lui-même. Il est patient, responsable, minutieux et surtout très résistant à la pression. Il ne redoute pas la prise de décision, même en cas d'urgence. Il aime le travail en équipe et a le sens du collaboratif.

Enfin, le contrôleur aérien est résistant physiquement pour supporter de travailler en horaires décalés. Il doit jouir d'un vue impeccable. Un excellent niveau d'anglais est absolument indispensable.

Les avantages et les inconvénients du métier de contrôleur aérien

Quelles formations pour devenir contrôleur aérien ?

Un seul cursus de formation possible pour prétendre devenir contrôleur aérien : celui de l'ENAC (école nationale de l'aviation civile).

Pour postuler, le candidat doit répondre aux critères suivants :

• avoir au minimum un diplôme de niveau Bac+2 dans une filière scientifique
• être âgé de 27 ans maximum
• jouir d'une excellente capacité physique
• avoir un solide niveau d'anglais.

La formation de l'ENAC dure 3 ans, dont la moitié est constituée de stages en milieu professionnel.

A l'issue du cursus, le candidat valide un diplôme de niveau Bac+5 et s'engage à travailler 7 ans pour l'Etat. Il est fonctionnaire de l'aviation civile.

Quel est le salaire du contrôleur aérien ?

Le salaire du contrôleur aérien connaît une jolie revalorisation avec les années d'expérience, et cela même s'il est attractif dès le sortir du diplôme. En effet, la rémunération du contrôleur aérien est fixée à 2552€ bruts par mois pour un jeune diplômé. Par la suite, cette somme évolue sensiblement jusqu'à atteindre une moyenne de 4000€ mensuels en cours de carrière.

Bon à savoir : le contrôleur aérien est rémunéré pendant ses études. Il perçoit une rémunération de :

• 1 486 € la première année

• 2 200 € la deuxième année

• 2 383 € la troisième année.

Quelles sont les évolutions de carrière ?

L'évolution professionnelle du contrôleur aérien est essentiellement hiérarchique. Grâce à la validation de concours internes, il acquiert des responsabilités managériales en devenant chef d'équipe.

Plus rarement, le contrôleur aérien très expérimenté peut briguer des postes dans la recherche.

Qui emploie des contrôleurs aériens ?

Le contrôleur aérien est rattaché  à l'un des cinq centres de contrôle régionaux : Aix-en-Provence, Athis-Mons, Bordeaux, Brest et Reims).
Il exerce depuis la tour de contrôle d'un aéroport.