Pour ce premier baromètre de l’attractivité des grandes villes françaises, Jobijoba s’est rapproché de Meilleurtaux.com, spécialiste du conseil en crédit immobilier. Attention, résultats surprenants en vue ! Lille, Grenoble et Dijon sont le trio de tête des villes les plus favorables à la fois en termes d’emploi et de pouvoir d’achat immobilier, en tenant compte des salaires nets proposés.
Parce qu’un emploi stable et un salaire conditionnent l’accès au logement, ce premier indicateur “Work & live” utilise une méthodologie basée sur ces trois données : emploi en CDI (rapporté au nombre d’habitants), salaire, logement. Pour établir ce palmarès des 20 plus grandes villes françaises, le pouvoir d’achat immobilier a été calculé à partir du salaire moyen dans chaque ville, des taux d’intérêts pratiqués et du prix de l’immobilier.
Le trio de tête des villes les plus favorables : Lille, Grenoble et Dijon
Lille, capitale des Hauts-de-France occupe la première place, avec de belles performances en termes d’emploi (12,3 offres en CDI pour 100 habitants). Par ailleurs, les recrutements à Lille ont progressé de 10% en 2017, par rapport à l’année précédente. Ingénieurs et profils informatiques, ou encore secteur tertiaire et la santé sont particulièrement recherchés. A Lille, vous pourrez accéder à 57m2 (rapportés aux salaires moyens), contre 66m2 pour Grenoble et 73m2 pour Dijon.
Lyon et Bordeaux, “funs” mais plus si facilement accessibles
Lyon, capitale du Rhône-Alpes-Auvergne a le marché de l’emploi le plus dynamique avec 13,5 offres de CDI pour 100 habitants, contre 9,4 offres de CDI pour Bordeaux. Toutefois, pour les deux villes, la proximité avec Paris, à 2 heures de trajet en train, a tout autant stimulé l’économie locale, qu’elle n’a fait grimper les prix de l’immobilier. Ainsi, vous pourrez accéder à 38 m2 pour Bordeaux et 40m2 pour Lyon.
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Nantes, Toulouse et Rennes, attractives et dans un rapport équilibré
Ces 3 villes proposent des emplois stables en nombre, ce qui les place dans la première moitié du classement. Et, dans leur cas, cette réussite économique ne génère pas (encore ?) des prix immobiliers aussi élevés qu’à Lyon et Bordeaux, avec respectivement 50m2, 62,6 m2 et 56 m2.
Le pourtour méditerranéen, victime de son succès
Montpellier, Nice, Toulon et Marseille affichent un marché de l’emploi globalement assez moyen et un pouvoir d’achat immobilier assez faible. Ceci peut s’expliquer en partie par une forte présence du nombre de retraités, mais aussi par un nombre important de résidences de vacances, “ce qui pourrait distendre le lien entre dynamisme de l’emploi et prix de l’immobilier” complète Maël Bernier, directrice communication de Meilleurtaux.com.
Zoom sur Paris “l’emploi au détriment du logement”
Paris n’est qu’en 15ème place du palmarès. Rien d’étonnant de ce que l’on peut connaître des difficultés de logement de la capitale (23m2 seulement, soit moins de la moitié des mètres carré accessibles depuis Montpellier, qui la précède au classement). A Paris, l’emploi est en revanche bien présent avec 8,2 offres d’emploi en CDI.
Si quitter Paris pour la province permet de viser une meilleure qualité de logement, attention toutefois à vous renseigner sur les salaires pratiqués. En effet, il faut s’attendre à consentir une baisse de salaire qui peut s’avérer conséquente. Par exemple, entre Paris et Toulouse, il faut s’attendre à un écart de 867 euros de salaire net mensuel.
Par ailleurs, la variété des postes proposés reste de loin la plus intéressante, ce qui explique que Paris est souvent privilégiée par les jeunes diplômés qui se lancent dans un début de carrière.
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