Sujet de recherche
La fabrication additive constitue une avancée technologique majeure, bouleversant en profondeur
notre manière de concevoir et de produire des systèmes complexes, notamment dans les secteurs de
l’aéronautique et du spatial. Cette technologie de rupture joue un rôle central dans la transition vers une
aviation plus durable, en permettant une réduction significative de l’empreinte carbone grâce à l’allègement
substantiel des composants.
Dans ce contexte, notre attention se porte plus particulièrement sur l’optimisation des arbres de machines
tournantes — éléments clés des turbomachines et des réacteurs — en explorant les apports potentiels de
la fabrication additive. En effet, ces procédés permettent de structurer la matière déposée à différentes
échelles, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour optimiser le comportement vibratoire des pièces.
Bien que la fusion sur lit de poudre par laser (Laser Powder Bed Fusion, LPBF) offre un excellent contrôle
géométrique, les procédés de dépôt direct d’énergie (Directed Energy Deposition, DED) — qu’ils utilisent du
fil ou de la poudre — apparaissent plus pertinents d’un point de vue économique, compte tenu de la forme
élancée et des dimensions (environ 50 cm) de l’arbre final.
Par nature, la fabrication additive induit des défauts que l’on peut regrouper en trois grandes catégories :
À ces défauts géométriques s’ajoutent des hétérogénéités internes du matériau, qui se traduisent par une
anisotropie des propriétés élastiques.
Ces imperfections influencent directement le comportement dynamique de l’arbre, en affectant notamment
les modes propres, l’amortissement structurel et la résistance à la fatigue.
Les objectifs de cette thèse de doctorat sont les suivants :
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