Chercheur postdoctoral (h/f) en physique des particules

Informations générales

Intitulé de l'offre : Chercheur postdoctoral (H/F) en physique des particules
Référence : UMR7638-JEASAU-002
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : PALAISEAU
Date de publication : jeudi 30 octobre 2025
Type de contrat : Chercheur en contrat CDD
Durée du contrat : 24 mois
Date d'embauche prévue : 10 janvier 2026
Quotité de travail : Complet
Rémunération : Entre 2 991,58 € et 4 756,76 € bruts mensuels selon expérience
Niveau d'études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : Indifférent
Section(s) CN : 01 - Interactions, particules, noyaux du laboratoire au cosmos

Missions

Le Laboratoire Leprince-Ringuet (LLR) recrute pour un contrat postdoctoral de deux ans au sein du groupe CMS, dans le cadre du projet « DRIFTS » financé par l'ANR. DRIFTS est un projet collaboratif entre le CEA/IRFU, le CERN et le LLR. Il vise à développer de nouvelles architectures de déclenchement temps réel pour les futures expériences auprès de collisionneurs de particules, basées sur des modèles d'apprentissage profond répartis sur plusieurs étages de traitement. La mission de ce poste, basé au LLR, consistera à contribuer à ces développements en collaboration avec les différents acteurs du projet. Le futur calorimètre à haute granularité de CMS (le HGCAL) servira de plateforme pour évaluer ces développements à l'aide des composants matériels existants.

Activités

- Contribuer à la simulation d'un calorimètre à haute granularité avec Geant4 et de sa chaîne électronique de lecture et de déclenchement.
- Développer et optimiser des modèles d'apprentissage profond, entraînés pour la reconstruction d'événements générés avec cette simulation et ciblant une application sur un système de déclenchement distribué sur plusieurs étages de traitement.

Compétences

- Être titulaire d'un doctorat en physique des particules.
- Une expérience en programmation C++ et Python est souhaitée.
- Une expérience dans l'entraînement et l'utilisation de modèles d'apprentissage automatique est souhaitée.
- Une expérience dans la simulation de détecteurs (Geant4) et de chaînes de lecture électronique serait un atout.
- Une expérience dans le développement de firmware pour FPGA et une bonne connaissance des systèmes de déclenchement seraient un atout.

Contexte de travail

Le LLR est un laboratoire du CNRS/IN2P3 et de l'École Polytechnique, l'une des grandes écoles de l'Institut Polytechnique de Paris (IPP) spécialisée dans les sciences et l'ingénierie. Le LLR se consacre à la recherche fondamentale en physique des particules et astroparticules. Ses membres travaillent sur les expériences LHCb et CMS au LHC, les expériences T2K, Super-K et Hyper-K sur les neutrinos au Japon, ainsi que sur FERMI, HESS et CTA pour l'astronomie gamma.
Le groupe CMS du LLR est membre fondateur de la collaboration CMS et compte environ 30 membres. Il a conçu, construit et est responsable du fonctionnement du système de déclenchement de niveau 1 (L1) pour le calorimètre électromagnétique (ECAL). Il a également conçu la mécanique du calorimètre et contribué à l'électronique de lecture frontale. Il participe activement à la reconstruction et à l'identification des électrons, photons et leptons tau, et a contribué au développement de la reconstruction d'événements par Particle Flow. Il figure parmi les principaux protagonistes de la collaboration CMS dans les domaines de la physique électrofaible, des ions lourds et du boson de Higgs.
Le groupe est également fortement impliqué dans le développement du futur calorimètre à haute granularité (HGCAL) pour la phase haute luminosité du LHC, en particulier dans sa conception mécanique, dans la génération des primitives de déclenchement L1 et dans le développement d'algorithmes de reconstruction hors ligne. Il participe en outre à l'assemblage du détecteur au CERN.
Le poste sera basé au LLR à Palaiseau (près de Paris) et impliquera une étroite collaboration avec des collègues du CEA/IRFU et du CERN.

Contraintes et risques

Des déplacements en France et à l'étranger, en particulier au CERN (Genève, Suisse) seront nécessaires