Les Polluants Organiques Persistants (POP) sont une des sources les plus importantes d’intoxication, déversées "volontairement" dans le milieu naturel et qui sont principalement issus de l’agriculture intensive et de la sur-exploitation des sols de la planète. Face à cet enjeu de santé publique mondial, il est urgent de développer de nouveaux outils de détection de pollution des eaux et des sols. Ces nouveaux outils doivent être à la fois génériques pour de larges gammes de POP mais également économiques afin de baisser le cout moyen par analyse permettant ainsi un déploiement massif.
Le projet IMITECH (https://imitech.cnrs.fr/) a pour objectif le développement de technologies de capteurs autonomes, innovants, miniaturisés et éco-efficaces en favorisant une collaboration entre acteurs académiques et industriels régionaux, visant à créer un écosystème d’innovation autour des partenaires et stimuler la création d’emplois et de startups, en relation avec des acteurs de valorisation technologique. Au sein de ce grand projet, le pilier 3 vise à développer des plateformes de détection pour le suivi in situ de l’environnement.
Ce sujet propose d’étudier le développement de transistors organiques électrochimiques (OECT) pour la détection de polluants. Ces capteurs seront fonctionnalisés par des sondes biologiques de dernière génération. Les milieux à tester étant constitutivement complexes, exploiter le multi-paramétrisme de la sensibilité de ces dispositifs pour discriminer ces mélanges s’avère primordiale. Il nécessitera, dès lors, une approche multi-variée en co-intégrant plusieurs capteurs à petite échelle. Bien que la démarche reste compatible avec une approche générique à bas coût, elle nécessite tout de même un procédé de co-intégration qui permettra de marquer localement chaque capteur. Ces nouveaux outils permettront à terme le suivi régulier de la contamination des eaux et des sols, de recenser les zones polluées afin d’envisager des opérations de remédiation des sols ainsi que le contrôle de l’ensemble de la chaine de consommation possiblement impactée, afin de protéger les populations exposées.
Activités
Dans le cadre du 3e pilier d’IMITECH, nous recherchons un(e) chercheur(e) talentueux(se) qui travaillera sur l’étude de méthodes co-intégrative de matériaux organiques sur des matrices de capteurs électroniques sur puces. Il ou elle devra mener de manière autonome un projet de recherche dans un domaine hautement interdisciplinaire qui s'étendra de la fonctionnalisation de surface par des bio-sondes, leur caractérisation en salle-blanche, leur co-intégration sur des micro-capteurs électrochimiques et la validation de leur sélectivité/sensibilité par la caractérisation électrique de ces capteurs. Bien que le cœur du travail soit centré sur la fonctionnalisation et la caractérisation de surfaces modifiées, il/elle devra savoir interagir de manière approfondie avec des experts des domaines de la chimie, de la biochimie, de l’électrochimie et de la micro-fabrication.
Compétences
Le (la) candidat (e) doit avoir une thèse de doctorat dans un des domaines pertinents, nécessaire pour mener à bien ce projet, à savoir, des compétences en électronique organique, en matériaux et dispositifs, en électrochimie et/ou en micro/nano-fabrication. Tous revêtent d'un intérêt primordial pour ce poste. Une bonne expérience en interfaces bio-nano serait un atout. Globalement, le (la) candidat(e) devra une autonomie et un intérêt pour la recherche interdisciplinaire.
Contexte de travail
Le projet se déroulera au sein de l'Institut d'électronique, de microélectronique et de nanotechnologie (IEMN) situé à Villeneuve d'Ascq (Hauts de France). L'IEMN est un institut de recherche créé par le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), deux universités et une école d'ingénieurs de la région Nord. Les équipements de l'IEMN tant au niveau de la conception, de la fabrication et de la caractérisation de micro/nano dispositifs sont au meilleur niveau européen. L'effectif total de l'institut est d'environ 500 personnes dont 109 professeurs et professeurs associés, 45 chercheurs du CNRS, 100 ingénieurs et agents administratifs, environ 150 doctorants ainsi que 30 post doc et professeurs invités. Le laboratoire est très ouvert aux collaborations internationales avec plus de 100 scientifiques étrangers venant de 20 pays différents travaillent actuellement à l'IEMN. L'activité scientifique de l'IEMN couvre un large domaine allant de la physique des matériaux et des nanostructures aux micro-ondes, aux télécommunications et à l'instrumentation acoustique.
Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.
Le projet se déroulera au sein de l'Institut d'électronique, de microélectronique et de nanotechnologie (IEMN) situé à Villeneuve d'Ascq (Hauts de France). L'IEMN est un institut de recherche créé par le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), deux universités et une école d'ingénieurs de la région Nord. Les équipements de l'IEMN tant au niveau de la conception, de la fabrication et de la caractérisation de micro/nano dispositifs sont au meilleur niveau européen. L'effectif total de l'institut est d'environ 500 personnes dont 109 professeurs et professeurs associés, 45 chercheurs du CNRS, 100 ingénieurs et agents administratifs, environ 150 doctorants ainsi que 30 post doc et professeurs invités. Le laboratoire est très ouvert aux collaborations internationales avec plus de 100 scientifiques étrangers venant de 20 pays différents travaillent actuellement à l'IEMN. L'activité scientifique de l'IEMN couvre un large domaine allant de la physique des matériaux et des nanostructures aux micro-ondes, aux télécommunications et à l'instrumentation acoustique.
Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.
Contraintes et risques
Les expériences (matériaux chimiques et biochimiques) devront être conduites en conformité avec les règles de sécurité et protection de l’IEMN conforme au CNRS, notamment protection sous sorbonne. Formations prodiguées pour les différents équipements des plateformes ainsi qu'une formation sécurité dédiée aux risques physiques, chimiques et biologiques. Une acceptation en zone à régime restrictif (ZRR) sera nécessaire.
Les expériences (matériaux chimiques et biochimiques) devront être conduites en conformité avec les règles de sécurité et protection de l’IEMN conforme au CNRS, notamment protection sous sorbonne. Formations prodiguées pour les différents équipements des plateformes ainsi qu'une formation sécurité dédiée aux risques physiques, chimiques et biologiques. Une acceptation en zone à régime restrictif (ZRR) sera nécessaire.
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