Les batteries à l'état solide pourraient apporter des avancées significatives telles qu'une sécurité accrue et des rendements énergétiques plus élevés. Alors que la plupart des efforts sont actuellement consacrés au lithium, une technologie reposant sur les ions fluorure pourrait dépasser les attentes actuelles grâce à un porteur de charge mobile et abondant (30 fois plus que le lithium), intrinsèquement sûr et pouvant donner naissance à des dispositifs à haute densité énergétique (5 fois plus que les batteries au lithium). La jeunesse d'un tel système (preuve de concept publiée en 2011) nécessite toutefois de nombreuses autres recherches, en particulier sur l'intégration de composés conducteurs dans un dispositif électrochimique. De plus, les mécanismes redox opérant dans ces dispositifs doivent faire l'objet d'une meilleure compréhension notamment en utilisant des techniques de caractérisations operando. Dans un premier temps, cette thèse de doctorat explorera la chimie de matériaux fluorés à base d'étain. Le projet étudiera en outre l'intégration de ces matériaux dans un dispositif complet ciblant l'étude des mécanismes redox par des techniques de caractérisations avancées. Une forte synergie entre les partenaires du projet est attendue pour mener à bien cette thèse.
Contexte de travail
La thèse s'effectuera dans le cadre d'un projet financé (projet FRISBI) par le programme PEPR batteries. Le travail impliquera la collaboration entre le laboratoire Phenix et le LRCS.
Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.
Contraintes et risques
Le travail expérimental se fera dans le cadre défini par les règles d'hygiène et sécurité en vigueur.
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