Impacts à court et moyen termes de la plantation sur la biodiversité et les services écosystémiques : influence respective des antécédents sylvicoles, de l’essence plantée et des pratiques sylviculturales associées
Contexte de travail
La thèse s’inscrit dans le cadre du PEPR FORESTT, visant la résilience des forêts (financement de 50 % obtenu), dans le projet ciblé dédié à la régénération forestière. Cette dernière survient le plus souvent naturellement. Mais, avec le changement climatique, la plantation est de plus en plus encouragée. Pourtant, ses effets posent question. La thèse aura ainsi pour objectif de concourir à l’identification des impacts à court et moyen termes de la plantation sur la biodiversité et les services écosystémiques. Le/la doctorant(e) procédera prioritairement à des relevés de biodiversité dans 2 ou 3 régions de plaine (dont les Hauts-de-France) choisies par l’équipe impliquée à ses côtés, sur 120 placettes, dans des plantations et, pour comparaison, dans des forêts issues de régénération naturelle. Dans chaque région, une essence sera étudiée et plusieurs paramètres seront questionnés : effet de la plantation, de l’essence, de l’âge et des modes de plantation. Le/la doctorant(e) intégrera, dans ses analyses, les résultats obtenus par les autres chercheurs de l’équipe, en termes de biodiversité autant que de services écosystémiques (production de bois, séquestration du carbone, régulation des organismes nuisibles, activités récréatives…). Sur ce dernier point, selon son profil, assisté(e) par un stagiaire, le/la doctorant(e) pourra être amené(e) à conduire des entretiens afin de collecter les points de vue des acteurs de la filière forêt-bois et de la société (habitants et usagers).
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