Dans le contexte actuel des changements environnementaux, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre comme le CO₂, préserver la biodiversité, diminuer la pollution, mieux gérer l’eau, etc., la solution n’est pas uniquement technologique. Toutefois, cela ne signifie pas que la technologie n’a aucun rôle à jouer. Au contraire, elle peut constituer un levier essentiel, à condition d’être utilisée de manière ciblée et judicieuse. Aujourd’hui, le développement des technologies durables est bien compris, avec des exemples tels que la mise en œuvre de l’analyse du cycle de vie. Pour aller plus loin vers l’éco-innovation et aborder les niveaux 1 et 2 de l’axe « Tech for Sustainability », nous devons également nous demander : quels sont les domaines spécifiques dans lesquels la technologie peut avoir un impact positif significatif afin de mieux accompagner la transition écologique ?
L’objectif principal de ce sujet est donc de contribuer à l’élaboration d’une méthodologie permettant de cibler les domaines d’application ainsi que les technologies associées qui soutiendront le mieux cette transition. Dans ce projet pluridisciplinaire, reliant le domaine technologique des systèmes embarqués à la psychologie, nous proposons de nous concentrer sur deux questions principales.
La première concerne la désirabilité d’une solution technologique. En effet, puisque l’impact d’une technologie dépend aussi de la manière dont elle est appropriée et utilisée par de futurs usagers potentiels, il est important d’évaluer leurs perceptions — telles que l’acceptabilité, l’utilisabilité et la désirabilité. Pour une revue des modèles d’acceptation technologique.
La seconde question porte sur les effets de rebond au niveau des consommateurs, c’est-à-dire des situations où les gains potentiels en termes d’émissions sont annulés ou réduits par d’autres comportements de consommation plus polluants. Ces effets peuvent être quantifiés à travers deux types d’études : économiques et psychologiques. Ce projet propose de se concentrer sur l’aspect psychologique, principalement à travers la théorie de la « licence morale » : après avoir effectué une action « verte », les individus se sentent justifiés à adopter par la suite des comportements moins durables.
Guidées par ces interrogations, les axes de recherche seront les suivants :
-Identifier une solution technologique qui contribue à la transition écologique, en la reliant aux différents composants/technologies d’IA développés au sein du département.
-Avec cette solution, en collaboration avec le LPNC, laboratoire de psychologie à Grenoble :
mener une étude de désirabilité à l’aide de questionnaires et en effectuer les analyses ;
-Identifier les différents effets de rebond et les étudier.
#CEA-List
En cliquant sur "JE DÉPOSE MON CV", vous acceptez nos CGU et déclarez avoir pris connaissance de la politique de protection des données du site jobijoba.com.