Postdoc en neuroscience, modulation par le stress de l'apprentissage (h/f)

Informations générales

Intitulé de l'offre : Postdoc en Neuroscience, modulation par le stress de l'apprentissage (H/F)
Référence : UMR5203-EMMPER-002
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : MONTPELLIER
Date de publication : lundi 15 septembre 2025
Type de contrat : Chercheur en contrat CDD
Durée du contrat : 24 mois
Date d'embauche prévue : 1 décembre 2025
Quotité de travail : Complet
Rémunération : à partir de 3021.50€ brut mensuel, ajustable selon expérience
Niveau d'études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : Indifférent
Section(s) CN : 25 - Neurobiologie moléculaire et cellulaire, neurophysiologie

Missions

Le/la candidat(e) (H/F) travaillera dans le cadre du projet NOCIFLY financé par l'ANR (en collaboration avec l'université de Mainz en Allemagne) à l'Institut de génomique fonctionnelle de Montpellier, en France. Ce projet vise à découvrir le circuit et les mécanismes de modulation nociceptive, en particulier par le stress, chez la mouche du vinaigre Drosophila melanogaster. Nous avons découvert qu'une expérience nocive induit des signaux nociceptifs et de stress qui sont perçus et intégrés par le système nerveux central afin de moduler les expériences aversives/nociceptives futures (Merabet et al., en préparation). Il est à noter que cet effet participe à la manière dont les mouches apprennent la valeur aversive relative entre des expériences aversives, mécanisme que nous avons commencé à décrire dans une publication précédente chez les mouches (Villar et al., 2022) et les souris (Miranda et al., resoumise). Cet effet dépend également de l'intensité, du temps et de l'âge des mouches. Nous avons notamment découvert que les mouches stressées libèrent du CO2 que les mouches perçoivent ensuite via des circuits sensoriels appelés neurones dendritiques trachéaux. Nous avons constaté que ces circuits sont à la fois nécessaires et suffisants pour la modulation dépendante du stress de l'expérience aversive.
L'objectif principal de ce projet est donc d'identifier les circuits neuronaux et de comprendre comment la perception d'un taux élevé de CO2 stresse les mouches afin de moduler les futures expériences d'apprentissage aversives/nociceptives.

Activités

Tâches principales:
- Caractérisation anatomique et fonctionnelle des circuits en aval des neurones dendritiques trachéaux, par exemple les circuits ascendants nociceptifs, les circuits neuromodulateurs descendants jusqu'aux neurones dopaminergiques du renforcement négatif dans le cerveau.
- Identifier les récepteurs du CO2 dans les neurones dendritiques trachéaux.
- Déterminer comment les mouches libèrent du CO2.


Tâches secondaires:
- Supervision d'étudiants en doctorat et/ou en master.
- Collaboration et discussion des résultats de recherche avec les membres de l'équipe ainsi qu'avec le partenaire du projet en Allemagne.
- Communication des résultats de recherche (séminaires, publications, bases de données, grand public).

Compétences

- Doctorat en neurosciences
- Solides connaissances en caractérisation anatomique, biologie moléculaire et biologie cellulaire
- Expérience spécifique en génétique, analyse comportementale et analyse d'images
- Connaissances en physiologie in vivo (par exemple, imagerie calcique) et analyse bioinformatique
- Capacité à concevoir, exécuter et mener à bien des projets de recherche
- Capacité à concevoir des expériences et à évaluer les résultats de manière indépendante et créative
- Excellentes compétences en communication écrite et orale en anglais
- Compétences en matière de collaboration et de travail en équipe
- Compétences en matière de supervision scientifique d'étudiants
- Compétences en matière de présentation des résultats de recherche lors de réunions et de conférences scientifiques
- Capacité à voyager et à participer à des échanges de mobilité en Europe ou aux États-Unis
- Niveau de maîtrise de l'anglais: B2-C2

Contexte de travail

L'Institut de génomique fonctionnelle (voir Site Internet) est une unité mixte de recherche pluridisciplinaire du CNRS, de l'INSERM et de l'Université de Montpellier, dont les programmes de recherche couvrent les domaines des neurosciences, de la physiologie et de la biologie du cancer.
L'IGF compte environ 250 personnes – chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs, techniciens, post-doctorants et étudiants – réparties en 23 équipes de recherche, 5 plateformes technologiques et des services d'appui à la recherche.

L'équipe comprend un chercheur permanent, deux doctorants, un post-doctorant et un demi-poste de soutien technique. Tout l'équipement nécessaire à la réalisation des expériences est disponible. Le postdoctorant sera directement rattaché au chef d'équipe et aura accès aux formations proposées par le CNRS.

Contraintes et risques

Les expériences avec des mouches nécessitent de veiller à leur santé et, pour certaines expériences, de se rendre au laboratoire en dehors des heures de travail. Certaines expériences comportementales sont réalisées dans un espace confiné (salles de comportement à température et humidité contrôlées).