Le Laboratoire Georges Friedel (LGF) est une Unité Mixte de Recherche du CNRS (UMR 5307). Situé à l'École des Mines de Saint-Étienne et porté par deux tutelles (Mines Saint-Étienne et CNRS), le laboratoire regroupe tout le potentiel de recherche de Mines Saint-Étienne dans les domaines des matériaux, de la mécanique et des procédés. Le centre SMS - Sciences des Matériaux et des Structures - est l'un des cinq centres d'enseignement et de recherche de Mines Saint-Etienne. Au sein du LGF, il développe des recherches en science des matériaux, mécanique et procédés avancés de fabrication, pour le transport et la production d'énergie, avec un objectif d'accroître la durabilité des matériaux. Notre équipe a une expertise très ancienne sur la diffusion de l'hydrogène dans les métaux et ses interactions avec les microstructures. Elle collabore avec l'industrie dans différents domaines d'application et mène en parallèle une activité de recherche fondamentale. Ce que nous attendons de vous Ce post-doc s'inscrit dans le cadre du projet européen « CladPipe4H2 », financé par le programme CETP (Clean Energy Transition Partnership). Le consortium regroupe plusieurs acteurs académiques et industriels européens, portant sur le développement de nouveaux revêtements pour des tubes en acier destinés au transport et au stockage de l'hydrogène. Les compétences du consortium portent sur la mise en forme de tubes, les procédés de revêtement épais (cladding), la caractérisation des microstructures, la diffusion à l'état solide (perméation, effet barrière), les interactions hydrogène-microstructures et la fragilisation par l'hydrogène. Le sujet de post-doc proposé consiste à caractériser l'effet barrière de revêtements austénitiques déposés sur des substrats d'aciers au carbone. Le travail s'appuiera en particulier sur des essais de perméation gazeuse à différentes températures, d'une part sur des mono-membranes, c'est-à-dire des membranes constituées des seuls matériaux de base (acier du substrat ou matériau du revêtement), et d'autre part sur des bi-membranes, constituées des deux matériaux. Les résultats seront exploités à l'aide de modèles analytiques ou numériques de diffusion et permettront de caractériser la diminution de perméabilité d'hydrogène due au revêtement. Le potentiel piégeage de l'hydrogène dans les microstructures devra être pris en compte. L'étude inclura également des mesures de prise d'hydrogène par désorption thermique et des analyses de microstructures. Les matériaux seront fournis par d'autres partenaires du projet {}
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