Répartiteurs de frais de chaleur : les positions de l’ARC gagnent du terrain
Les positions de l’ARC gagnent du terrain
Après l’UFC Que Choisir et son journal «Que Choisir» qui reprend nos analyses sur les répartiteurs (coûteux, peu efficaces, injustes, contre-productifs), c’est au tour du site Internet mon-immeuble.com de diffuser les positions de l’ARC.
* «Répartiteurs de frais de chaleur : l’approche de l’ARC
«L’ARC, en tant que défenseur des copropriétaires, souhaite partager son approche sur les répartiteurs de chauffage et corriger certaines idées reçues à leur sujet.
«Selon Bruno Dhont, Directeur de l’Association des Responsables de Copropriété, les économies générées par les répartiteurs seraient inférieures à celles annoncées : «Les professionnels avancent que ces économies seraient de 15 à 20%, soit environ 100 euros en moyenne. Cependant, l’Agence Parisienne du Climat cite plutôt 5 à 15%. »
«Cette économie moyenne de 100 euros par appartement n’est pas démontrée et reposerait sur une étude unique du Syndicat de la Mesure. Nous avons montré que cette étude était méthodologiquement irrecevable et que ses chiffres étaient inexacts, sans que ces points aient été contestés en justice, malgré nos graves accusations», souligne Bruno Dhont.
«Les répartiteurs sont justifiés uniquement dans les immeubles thermiquement équilibrés (bonne isolation, etc.), ce qui est le cas au Danemark et en Allemagne. En France, la majorité des immeubles ne le sont pas, rendant le dispositif peu efficace, voire injuste. Les occupants de logements mal situés restent défavorisés, même avec des coefficients correcteurs, qui ne sont plus obligatoires depuis 2012. De plus, ceux dans des logements bien situés peuvent profiter du chauffage de leurs voisins, ce qui constitue un vol de calories, obligeant ces derniers à augmenter leur chauffage», explique Bruno Dhont.
«En tenant compte de ces éléments, l’économie réelle serait plutôt de 70 euros, même si le coût des relevés et de la location des répartiteurs peut atteindre 100 euros. Il faut aussi considérer les honoraires du syndic, qui peuvent s’élever à 60 euros pour un F4, comme le montre un exemple d’un grand syndic parisien. Selon le Ministère du Logement, ces frais représentent en moyenne 10% des coûts de combustible.»
«En tant que défenseurs de l’amélioration thermique, nous pensons que la seule optimisation des installations collectives peut permettre, sans coûts supplémentaires, d’économiser 15 à 20% par la régulation, l’entretien, le réglage, etc.»
«Enfin, Bruno Dhont évoque les effets paradoxaux des répartiteurs. Dans les immeubles non équilibrés, il est difficile d’effectuer de vrais travaux d’isolation, car les copropriétaires bénéficiaires refusent souvent de voter ou de financer ces travaux lourds, qui profiteraient à tous. Ainsi, les répartiteurs peuvent inhiber la réalisation de rénovations énergétiques essentielles, comme l’a démontré un sociologue dans une thèse pour GDF-Suez (voir: http://gbrisepierre.fr/tag/these/ ).»
Nous remercions mon-immeuble.com d’avoir accepté, comme universimmo.com l’avait déjà fait, de présenter la position de l’ARC et de l’UNARC, ainsi que nos arguments.
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