L'Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection est une autorité administrative indépendante créée par la loi du 21 mai 2024 relative à l'organisation de la gouvernance de la sûreté nucléaire et de la radioprotection pour répondre au défi de la relance de la filière nucléaire. Elle assure, au nom de l'État, le contrôle des activités nucléaires civiles en France et remplit des missions d'expertise, de recherche, de formation et d'information des publics. L'ASNR est composée de fonctionnaires, d'agents de droit public et de salariés de droit privé. Afin de simuler la dispersion de polluants dans la couche limite atmosphérique (CLA), les simulations numériques nécessitent des données vent et de température en entrée. Le vent et la température varient fortement sur la verticale. Or, en cas de rejets accidentels, seules des données de mesures à une ou deux hauteurs sont disponibles. Aussi, il est nécessaire de se reposer sur un préprocesseur météorologique dont l'objectif est de reconstruire les profils verticaux de vent à partir de telles mesures. Ces outils reposent sur des hypothèses telles que la théorie de la similitude de Monin-Obukhov, qui décrit la forme de profils idéalisés en fonction de l'état de stabilité atmosphérique. D'une part, différentes formules existent pour paramétrer ces profils idéalisés. D'autre part, la théorie de la similitude de Monin-Obukhov n'est valide que pour des écoulements stationnaires et au sein de la zone de la CLA la plus proche du sol.
Le but de ce stage est d'étudier la validité des différentes formules permettant de calculer ces profils verticaux de vent en les comparant à des mesures météorologiques réalisées par l'ASNR à Cherbourg-en-Cotentin. Le stage visera également à accroitre la représentativité de ces conditions, pour les étendre à des zones plus élevées de l'atmosphère. Pour ce faire, un travail de classification et d'analyse de données de mesure sera réalisé par le ou la stagiaire. L'étudiant·e sera amené·e à intégrer les développements réalisés durant le stage au sein du préprocesseur météorologique PreMet, développé au LMDA. Les différentes formules seront comparées aux mesures disponibles au LMDA. Les résultats seront analysés en s'appuyant sur des post-traitements graphiques et statistiques.
Le ou la stagiaire découvrira les activités d'une équipe pluridisciplinaire de chercheurs, participera à la vie du laboratoire et sera amené·e à présenter régulièrement l'avancement de ses travaux. Des déplacements ponctuels, notamment à Cherbourg, pourront être à prévoir.
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