Epidémiologiste, coordonnateur de programme maladies à transmission

Description du poste

Missions

Le coordonnateur du programme a pour mission de coordonner au niveau national la surveillance des infections transmises par des vecteurs et de donner un appui scientifique et méthodologique aux cellules régionales pour la mise en œuvre des systèmes de surveillance régionalisés, les investigations des alertes et des études épidémiologiques, l’analyse des risques et l’expertise pour l’aide à la décision. La coordination se fera en étroite collaboration avec les épidémiologistes des cellules régionales organisés dans le groupe d’échange des pratiques professionnels (GEPP Arbo).
Il assure, en collaboration avec les autres épidémiologistes de l’unité et de Santé publique France et sous la responsabilité du responsable de l’unité et du directeur de la DMI.

Activités

Coordination, développement et animation d’un réseau national de partenaires concernés par le risque vectoriel en France (acteurs de la surveillance humaine, animale, vectorielle, environnementale, climatiques, acteurs intervenant dans la gestion, la prévention, la communication, etc.) :

1. Surveillance épidémiologique, adaptée au risque, territoires et phases épidémiques : développement, mise en œuvre et évaluation de la surveillance par le Signalement Obligatoire (SO), par les CNR et les réseaux de laboratoires, de la surveillance renforcée en période de risque, détection et investigation des émergences et des épidémies et évaluation des risques ;
2. Analyse régulière des méthodes des différents systèmes et des points critiques de la surveillance humaine, animale, vectorielle, et environnementale ;
3. Organisation de réunions et séminaires multidisciplinaires avec les différents acteurs et partenaires afin d’identifier des besoins et modalités de collaboration et de mise en commun des données ;
4. Coordination pour le développement d’outils communs entre les partenaires de surveillance de différentes disciplines et les structures responsables de la surveillance et la lutte anti vectorielle : protocoles d’investigation, SIG, etc.

Coordination et appui aux Cellules régionales pour la surveillance régionalisée :

5. Elaboration d’un programme annuel de travail associant les directions de Santé publique France concernées ;
6. Appui à la mise en place de la surveillance renforcée Chikungunya –dengue-Zika dans des zones avec une implantation récente du vecteur et dans les zones de surveillance du virus West-Nile en cohérence avec les régions où cette surveillance est déjà en place ;
7. Appui pour l’investigation des alertes sur les maladies vectorielles ;
8. Appui pour la réalisation d’études épidémiologiques.

Expertise et veille sur les maladies à transmission vectorielle :

9. Contribution à l’expertise produite sur les maladies vectorielles par la participation à des groupes d’experts et de travail (DGS, HCSP, SECPROCH, HAS, GT Vecteurs permanent ANSES) ;
10. Etablissement des liens avec les acteurs de la recherche dans le domaine (ANRS-MIE, ArboFrance, Action coordonnée modélisation des maladies vectorielles, projet KIM-RIVE, projet MOOD, projet Prezode, etc.) afin notamment de susciter des projets de recherche ;
11. Collaboration avec des équipes de modélisation dans une perspective d’analyse de risque, d’évaluation, d’aide à la décision ;
12. Organisation de la veille bibliographique en collaboration avec les CR concernées, la direction des Maladies Infectieuses (DMI) et la Direction Scientifique et International (DSIN) ;
13. Contribution à la veille internationale en lien avec la plateforme d’épidémio-surveillance en santé animal et l’ECDC, et les différents acteurs nationaux ;
14. Contribution aux travaux de l’ECDC en tant que point focal national pour les maladies vectorielles : surveillance, analyses de risque, participation à des groupes de travail ;
15. Contribution aux travaux sur les impacts sanitaires du changement climatiques de la DSET ;
16. Rédaction d’articles sur les résultats de la surveillance et l’investigation des émergences et épidémies ;
17. Réponses aux sollicitations des médias dans le domaine des maladies à transmission vectorielle : préparation d’éléments de langage, entretiens, contribution à la rédaction des communiqués de presse.

Le coordonnateur de programme pourra être sollicité pour apporter un soutien à la réponse aux autres alertes et urgences de l’unité. Il contribuera à toute action entrant dans les missions de l’Agence si cela s’avère nécessaire en situation de crise, dans le champ de ses compétences. Il participera périodiquement à des astreintes.