Post doctorat en écologie fonctionnelle du plancton marin: utilisation des données d’observation in situ et des capteurs haute fréquence en lien avec les variables environnementales et biologiques (h/f)

Informations générales

Intitulé de l'offre : Post doctorat en écologie fonctionnelle du plancton marin : utilisation des données d’observation in situ et des capteurs haute fréquence en lien avec les variables environnementales et biologiques (H/F)
Référence : UMR9190-LAUVIC-015
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : MONTPELLIER
Date de publication : vendredi 26 septembre 2025
Type de contrat : Chercheur en contrat CDD
Durée du contrat : 14 mois
Date d'embauche prévue : 1 novembre 2025
Quotité de travail : Complet
Rémunération : à partir de 3021.50€ brut mensuel, ajustable selon expérience.
Niveau d'études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : Indifférent
Section(s) CN : 30 - Surface continentale et interfaces

Missions

Un poste de chercheur post doctorant (H/F) au CNRS dans l’Unité de Recherche MARBEC est proposé pour étudier le fonctionnement planctonique, sa dynamique et son évolution en 1) estimant les variables métaboliques (production primaire et respiration) et trophiques (croissance et perte du phytoplancton) de la lagune de Thau et de la mer Méditerranée (Station 00SETE) de façon innovante à l’aide des données in situ de capteurs automatisés à haute fréquence ; 2) reliant ces variables avec d’autres variables environnementales (lumière, nutriments, et biologiques (biomasses, abondances planctoniques, ; et 3) écrire des articles scientifiques interprétant tous ces résultats. Ce projet fait suite à différents projets d’observation in situ déjà réalisés ou en cours et le post doctorant ou la post doctorante travaillera en étroite collaboration avec les chercheurs MARBEC participant à ces projets Francesca Vidussi et Behzad Mostajir. Ce projet fera appel à plusieurs techniques de traitement de données statistiques afin d’évaluer l’état de santé de ces deux sites d’études et les effets du réchauffement climatique sur les variables métaboliques et trophiques des réseaux planctoniques.

Activités

L’activité principale sera l’analyse des données in situ récoltées pendant ces projets, les estimations des variables mentionnées ci-dessus en les reliant avec d’autres données existantes et l’écriture de publications correspondantes. Le candidat ou la candidate sera également encouragé à participer aux autres activités scientifiques de l’équipe proposante notamment en collaborant avec des étudiants, doctorants, post-doctorants et chercheurs.

Compétences

Les compétences recherchées sont (1) avoir un doctorat en écologie marine, (2) avoir une bonne expérience dans l’utilisation des données de capteurs haute fréquence afin d’estimer les variables métabolique et trophique de la communauté planctonique et les relier avec d’autres données issues d’autres types d’échantillonnage, et (3) avoir une bonne expérience dans l’écriture d’articles. La capacité à travailler en équipe est également indispensable. Une ou plusieurs expériences professionnelles dans le domaine après la réalisation de la thèse sont un atout.

Contexte de travail

La personne recrutée travaillera pour une période de 14 mois, commençant idéalement en premier novembre 2025 au laboratoire MARBEC à Montpellier. L’Unité de recherche MARBEC a quatre tutelles principales (IRD, Ifremer, Université de Montpellier et CNRS) et une tutelle secondaire (INRAE). Avec plus de 300 personnes permanentes ou contractuels, MARBEC est une des plus grandes Unité mixte de recherche (UMR) dédiée à l’étude de la biodiversité marine en France. La raison d’être de l'UMR MARBEC est de produire et diffuser des connaissances, former des scientifiques et fournir des expertises dans le domaine de la biodiversité marine et ses usages, principalement en Méditerranée et dans les écosystèmes marins tropicaux.

Contraintes et risques

Il n’y a aucun contrainte et risque lié à ce travail.