Thèse : contrôle des frottements à travers les échelles (h/f)

À l’heure des nanotechnologies, le rapport surface-volume devient prépondérant. Dans ces conditions, la conception de composants mobiles nécessite un contrôle précis des forces de surface (par exemple le frottement et l'adhérence) afin d'obtenir un positionnement précis et une durée de vie adéquate. Les solutions traditionnelles de tribologie ou de lubrification peuvent s’avérer inefficaces aux échelles nanométriques ou pour des applications biomédicales, ce qui demande le développement de nouvelles méthodes de contrôle du frottement et adhérence. L'objectif principal du projet est d'évaluer l'influence des oscillations dans le plan sur la friction entre deux surfaces en contact, dans le but de développer de nouvelles stratégies pour contrôler le frottement. Grâce à des études expérimentales allant de l'échelle nanométrique à l'échelle millimétrique, il s’agit d’évaluer le potentiel de l'utilisation de vibrations de faible amplitude pour faciliter le mouvement des surfaces en contact (des contacts à aspérité unique aux contacts à aspérités multiples) et son influence sur l'usure et l'adhérence.


Contexte de travail

La thèse sera effectuée au sein de l'équipe Matière molle : structure et dynamique, au Centre de recherche Paul-Pascal, laboratoire affilié au CNRS et à l'université de Bordeaux. Le laboratoire est localisé à Pessac et est reconnu pour l’étude de systèmes complexes en matière molle, matériaux fonctionnels et biotechnologies. Le candidat retenu sera encadré par Carlos Drummond et Jean Christophe Loudet. Le travail s'inscrira dans un projet financé par l'Agence nationale pour la recherche (ANR). La thèse impliquera des interactions continues avec l'ensemble des membres de l'équipe.

Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.