Chercheur postdoctoral sur les échanges océan-atmosphère et le cycle de vie des microplatiques atmosphérique (h/f)

Informations générales

Intitulé de l'offre : Chercheur postdoctoral sur les échanges océan-atmosphère et le cycle de vie des microplatiques atmosphérique (H/F)
Référence : UMR5001-ALEVIA-049
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : ST MARTIN D HERES
Date de publication : vendredi 26 septembre 2025
Type de contrat : Chercheur en contrat CDD
Durée du contrat : 12 mois
Date d'embauche prévue : 1 janvier 2026
Quotité de travail : Complet
Rémunération : A partir de 2991.58 € brut mensuel
Niveau d'études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : 1 à 4 années
Section(s) CN : 19 - Système Terre : enveloppes superficielles

Missions

La personne recrutée utilisera des concentrations modélisées de microplastiques à la surface de l’océan ainsi que des fonctions d’émissions améliorées basées sur les embruns marins pour représenter les processus de transfert océan–atmosphère. A l’aide du modèle global GEOS-Chem, il/elle quantifiera le cycle de vie atmosphérique et les impacts globaux des microplastiques.

Activités

- Utiliser le modèle global GEOS-Chem pour étudier le cycle de vie atmosphérique des microplastiques.
- Développer de nouvelles descriptions des émissions atmosphériques de microplastiques à partir des résultats de modèles océaniques et de nouvelles mesures expérimentales, réalisées dans le cadre du projet et au-delà.
- Étudier l’influence de ces processes sur le cycle de vie atmosphérique et le devenir des microplastiques, y compris leur dépôt dans des environnements urbains et reculés.
- Rédiger et publier des articles scientifiques présentant les résultats.
- Participer aux réunions de projet et présenter les recherches lors de conférences internationales.

Compétences

Solide formation en sciences de l’atmosphère, interactions océan–atmosphère ou modélisation environnementale.
• Connaissance des cadres de modélisation numérique, en particulier des modèles globaux de transport chimique (par ex. GEOS-Chem).
• Maîtrise de la programmation scientifique (Python requis ; Fortran/C++ souhaitable).
• Compréhension des environnements de calcul haute performance et moyenne échelle (Linux, planificateurs de tâches, calcual parallèle).
• Familiarité avec l’analyse de données, la visulation et le traitement de grands jeux de données scientifiques.
•Capacité à executer, adapter et dépanner des modèles numériques complexes dans des environnements HPC.
•Développer et mettre en œuvre de nouvelles paramétrisations pour les émissions atmosphériques et les processus liés aux microplastiques.
•Réaliser des analyses statistiques et géospatiales des résultats de modèles et des jeux de données d’observation.

Contexte de travail

L'Institut des Géosciences de l'Environnement (IGE, est un établissement public de recherche français sous tutelle du CNRS Terre & Univers, de l'IRD, de l'Université Grenoble Alpes (UGA), de Grenoble-INP et de l'INRAE. Il rassemble environ 330 personnes dont 190 membres permanents (chercheurs, professeurs associés et titulaires, ingénieurs de recherche), et environ 140 doctorants, chercheurs post-doctorants et personnels en CDD. L'Institut accueille également chaque année plusieurs dizaines de stagiaires et de visiteurs scientifiques. L'Institut est installé sur trois sites du Campus universitaire de Grenoble (sites Molière, OSUG-B, et Maison Climat Planète). L'IGE est l'un des principaux laboratoires de l'Observatoire des Sciences de l'Univers de Grenoble (OSUG) qui est une structure fédérative de l'Institut National des Sciences de l'Univers (INSU) du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS).

Le poste se déroulera au sein de deux équipes de l’IGE : OPERA, une équipe en cours de création visant à développer des pratiques ouvertes dans les sciences de la Terre et du climat, et CHIANTI, spécialisée dans l’étude des cycles de polluants à l’échelle globale. La personne recrutée collaborera également avec les membres du consortium BUBBLEPLAST (https:///Project-ANR-23-CE34-0012).