Venez rejoindre l'IMT Mines Alès, une école d'ingénieurs appartenant à l'Institut Mines-Télécom. Sa raison d'être est de donner à ses élèves les meilleures chances de s'accomplir professionnellement pour être des acteurs responsables du développement de la Nation en préservant les richesses de la Planète. Le flux de diplômés est actuellement de 350 par an. Deux tiers d'entre eux suivent un cursus généraliste se terminant par un approfondissement dans un des 6 domaines d'excellence de l'école, les autres suivent un cursus de spécialité par apprentissage. Depuis sa création l'école est résolument tournée vers le monde de l'entreprise pour lequel les futurs ingénieurs sont formés. Pour en savoir plus : https://www.imt-mines-ales.fr. Le C2MA dispose de trois équipes de recherche :
- Durabilité des écoMatériaux et Structures (DMS) à Alès
- Polymères, Composites et Hybrides (PCH) à Alès
- Recherche sur les Interactions des Matériaux et leur Environnement (RIME) à Pau
Vous êtes rattaché(e) à l'équipe de recherche UPR PCH.
Vous participez au projet RECYCOMP : Nouvelle génération de composites à matrice organique (CMO) recyclables formulés à partir de matières premières de recyclage : vers une économie circulaire, dans le cadre du PEPR « Recyclabilité, Recyclage, Ré-utilisation des matières ».
Le PEPR RECYCOMP, réunissant 7 établissements d'enseignement supérieur et de recherche (ESR) et 2 organismes de recherche leaders du projet (INRAE et CNRS) vise à utiliser comme matériaux de fin de vie des (bio)composites issus du bâtiment, de bateaux de plaisance hors d'usage, d'éoliennes et de l'industrie automobile. Il s'agira d'aborder les trois principaux types de fibres de renforcement : fibres naturelles, de verre et de carbone en lien avec les différents types de matrices polymères associées (pour la plupart thermodurcissables) afin d'écoconcevoir une nouvelle génération de (bio)composites 2.0 obéissant à une écoconception pouvant être pilotés à la fois par leur utilisation et par leur fin de vie. L'objectif principal, s'intégrant dans une logique d'économie circulaire, passera par la réalisation de (bio)composites dont l'adhésion fibres/matrice est plus facilement séparable lors de l'étape de valorisation. Une première tâche introductive du projet porté par le CNRS permettra d'extraire les 3 types de fibres issues de recyclage de composites par extrusion bi-vis co-rotative et co-pénétrante sous pression et en température et par eau supercritique avant envoi de celles-ci aux différents laboratoires du projet.
En étroite collaboration avec les résultats du post-doctorat jumeau de 12 mois, consacré à la caractérisation mécanique de ces fibres et à leur adhérence interfaciale au sein de nouvelles matrices, les travaux de post-doctorat se porteront plus spécifiquement sur l'aspect physico-chimique des fibres en vue de leur réincorporation au sein de matrices thermoplastiques et thermodurcissables. Ils seront dédiés à la fois à la caractérisation de surface des fibres issues des deux procédés de séparation chimique mentionnés ci-dessus en termes d'état de surface des fibres (tension de surface, teneur résiduelle organique, groupes fonctionnels présents) et au développement de traitements et pré-traitements pertinents et originaux afin de satisfaire l'objectif principal de (bio)composites performants et plus facilement recyclage par séparation fibres/matrices optimisée.
Une identification de l'approche optimale sera réalisée pour l'amélioration réactive, in-situ, de l'adhérence à l'interface entre l'armure et la matrice polymère. Différentes pistes prometteuses seront explorées par IMT Mines Alès, comme le prétraitement oxydatif des fibres par plasma atmosphérique permettant de réaliser des oxydations contrôlées et d'activer des sites de surface réactifs tels que les liaisons carbonyles. D'autres voies de prétraitement de la surface des fibres pourront être également envisagées, telles que les rayonnements ionisants ou le traitement thermique contrôlé. Cette approche réactive pourrait être complémentaire d'une approche additive dans laquelle des agents de couplage interfaciaux tels que des oligomères greffés avec de l'anhydride maléique, des organosilanes, des molécules biosourcés seraient utilisés et pourraient réagir plus facilement après un traitement réactif. Les modifications chimiques de surface seront ensuite évaluées par des techniques spectroscopiques (IRTF) ou d'analyse de surface (AFM, XPS) et les propriétés de surface par des techniques de mouillabilité (tensiométrie).
Vous trouvez plus d'information sur le descriptif du poste ici : https://partage.imt.fr/index.php/s/cWNHDD9G69ZkbBK
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