Ce contrat d’ingénieur ou ingénieure en archéomatique s’inscrit dans le cadre de l’ANR MICA : Modéliser les interactions entre le climat et l’agriculture. Ce projet, porté notamment par les laboratoires ISEM UMR 5554 (Montpellier) et ASM UMR 5140 (Montpellier), a pour objectif d’étudier l’impact des changements climatiques sur les cultures et les stratégies agricoles des sociétés d’Europe et de Méditerranée occidentale sur une période chronologique large comprise entre l’âge du Bronze et l’Antiquité tardive (XXIe s. av. J.-C. – VIe s. ap. J.-C.). Ce projet pluridisciplinaire associe principalement archéologues, archéobotanistes, modélisateurs du climat, agronomes et paléogénéticiens. L’enjeu est de mieux comprendre la sensibilité des principales cultures aux fluctuations du climat (céréales, vigne, olivier) et l’adaptation des sociétés par le choix de variétés adaptées aux différentes conditions climatiques.
Activités
La personne recrutée fera partie intégrante de l'équipe du projet MICA. Plusieurs missions lui seront confiées parmi lesquelles :
• Dépouiller les données concernant les vestiges archéologiques de productions agricoles (pressoirs, structures de stockage des céréales,…) à partir d’un ensemble de publications (articles, catalogues) et de rapports archéologiques conservés dans les Services Régionaux d’Archéologie (SRA).
• Développer un SIG (logiciel ArcGis) intégrant ces données dans le cadre des fenêtres d’étude du projet ANR MICA (France, Espagne, Maroc) et plus largement dans les pays méditerranéens (Afrique du nord, Proche-Orient, etc.).
• Réaliser l’analyse spatiale de ces données en fonction de différentes variables paysagères, environnementales et climatiques (géologie, pédologie, unités topographiques, pentes, exposition, distance aux cours d’eau, précipitations, températures…). L’objectif sera d’essayer de déterminer les facteurs favorables à l’implantation et au développement de différents types de culture (olivier, vigne, céréales) afin de produire sous le logiciel R des cartes de potentialités à différentes périodes (fin de l’âge du Bronze, âge du Fer, Antiquité romaine, Antiquité tardive).
Compétences
Les candidats doivent :
• Avoir des connaissances approfondies en archéologie
• Maîtriser le dépouillement bibliographique des données archéologiques (publication, littérature grise) et leur analyse
• Avoir des connaissances approfondies dans le domaine de l’archéologie des paysages et de l’archéologie spatiale (analyse spatiale sous SIG & R)
• Avoir une bonne connaissance des systèmes de peuplement et des systèmes agraires de l’Antiquité
• Avoir un goût prononcé pour le travail en équipe
Contexte de travail
La personne recrutée travaillera au sein de l’équipe Archéologie des Milieux et des Ressources (AMR) de l’UMR 5140 Archéologie des Sociétés Méditerranéennes, dans les locaux de l’Université de Montpellier Paul-Valéry. Elle sera encadrée par Nicolas BERNIGAUD (Ingénieur de Recherche au CNRS) et Nuria ROVIRA (Maîtresse de conférences en archéobotanique).
La personne recrutée travaillera au sein de l’équipe Archéologie des Milieux et des Ressources (AMR) de l’UMR 5140 Archéologie des Sociétés Méditerranéennes, dans les locaux de l’Université de Montpellier Paul-Valéry. Elle sera encadrée par Nicolas BERNIGAUD (Ingénieur de Recherche au CNRS) et Nuria ROVIRA (Maîtresse de conférences en archéobotanique).
Contraintes et risques
Il est également attendu que la personne recrutée participe à des journées d’études et/ou des séminaires dans le cadre des activités du projet ; qu’elle produise des contributions scientifiques pour la diffusion des résultats, qu’elle s’investisse dans la vie de l’équipe d’accueil (séminaires internes, réunions d’équipe, etc.) et dans les activités destinées au grand public qui seront mises en place. Un rapport de fin d’activité, détaillant et faisant le bilan des travaux et activités réalisés, sera demandé à la fin du contrat.
Il est également attendu que la personne recrutée participe à des journées d’études et/ou des séminaires dans le cadre des activités du projet ; qu’elle produise des contributions scientifiques pour la diffusion des résultats, qu’elle s’investisse dans la vie de l’équipe d’accueil (séminaires internes, réunions d’équipe, etc.) et dans les activités destinées au grand public qui seront mises en place. Un rapport de fin d’activité, détaillant et faisant le bilan des travaux et activités réalisés, sera demandé à la fin du contrat.
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