Les principaux objectifs de ce projet de thèse sont d'élucider les mécanismes de couplage aux interfaces entre les nanoparticules d'or (Au NP) et des couches d'oxydes métalliques à l'aide de caractérisations optiques et électriques à résolution nanométrique - notamment PiFM, CAFM, KPFM et des cartographies de photocourant -, puis d'évaluer le rôle des couches déposées par ALD afin de renforcer ou d'atténuer sélectivement les canaux de transfert plasmonique.
Les oxydes métalliques ont démontré un immense potentiel applicatif dans des domaines tels que la détection chimique, le photovoltaïque, la photodégradation, les matériaux photocatalytiques, la photolyse de l'eau ou encore les photodétecteurs. Il est désormais admis que le couplage de ces matériaux avec des nanoparticules plasmoniques améliore leur interaction avec la lumière grâce à trois mécanismes : la diffusion de la lumière, le transfert d'énergie résonant induit par le plasmon et l'injection de porteurs de charges énergétiques. Cependant, ces effets dépendent fortement du couplage entre les nanoparticules métalliques et les couches, un phénomène encore loin d'être complètement élucidé.
Contexte de travail
Le ou la candidate rejoindra l'Institut de Physique et Matériaux de Strasbourg (IPCMS) à Strasbourg, situé sur le campus de Cronenbourg. L'équipe, est composée actuellement de 3 permanents, 4 doctorants. Le projet de thèse prévoit une collaboration avec une 2e équipe, notamment pour la préparation des échantillons par ALD.
Cette thèse sera rattachée à l'école doctorale Physique et Chimie Physique (ED 182).
Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.
Contraintes et risques
Utilisation de la lumière laser intense.
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