H/f doctorat chimie atmosphérique/analytique

Informations générales

Intitulé de l'offre : H/F Doctorat chimie atmosphérique/analytique
Référence : UMR5256-MATRIV-017
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : VILLEURBANNE
Date de publication : mercredi 2 juillet 2025
Type de contrat : CDD Doctorant
Durée du contrat : 36 mois
Date de début de la thèse : 1 octobre 2025
Quotité de travail : Complet
Rémunération : La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel
Section(s) CN : 01 - Interactions, particules, noyaux du laboratoire au cosmos

Description du sujet de thèse

Etudier l'émission de composés organiques volatils et la formation de particules suite au dégel du pergélisol

Ce travail de thèse consistera à entreprendre des experiences en laboratoire pour étudier et caractériser l'émission de composés organiques volatils ainsi que la formation de particules à l'aide de la spectrométrie de masse. Mais également d'analyer des données générées lors des expérience en laboratoire et lors de campagnes de mesures..

Contexte de travail

Les composés organiques volatils (COV) et les oxydants atmosphériques jouent un rôle essentiel dans la chimie troposphérique en formant notamment des particules organiques Les particules ultrafines fines sont notamment omniprésentes et ont des impacts majeurs sur le changement climatique et la qualité de l'air. Les composés organiques formés lors de l’oxydation des COV représentent la plus grande fraction massique des particules fines. Les processus de formation ainsi que les précurseurs restent cependant incertains, en particulier dans les endroits éloignés comme l’Arctique. Ce manque de connaissances est notamment dû aux lacunes existantes dans les sources de précurseurs de particules atmosphérique. Ce projet vise à révéler que le dégel du pergélisol peut libérer des espèces gazeuses réactives impactant la formation de particules dans l'Arctique.

Ce projet se focalise sur les émissions d'espèces gazeuses liées au dégel du pergélisol, où cette vaste source de matières organiques est anticipée pour avoir des conséquences importantes sur la composition atmosphérique. Se basant sur les avancées technologiques et en utilisant des techniques de spectrométrie de masse de pointe, ce travail permettra de comprendre les processus chimiques qui se produisant dans l'Arctique à l'heure actuelle mais également dans un climat se réchauffant. Pour ce faire, des expériences sur le terrain, en laboratoire et de modélisation seront réalisées afin d'établir le rôle central du pergélisol dans les émissions de COV et son impact sur la formation de nouvelles particules dans l'Arctique.

IRCELYON, est une unité mixte de recherche entre le CNRS et l'Université de Lyon, rassemble les compétences en catalyse hétérogène de la région lyonnaise pour constituer le plus grand laboratoire de catalyse en France et en Europe. Le laboratoire comprend 115 chercheurs permanents du CNRS et de l'Université de Lyon, ainsi qu'un nombre similaire de doctorants et post-doctorants. IRCELYON, laboratoire de recherche académique entièrement dédié aux procédés hétérogènes, concentre ses activités de recherche sur les enjeux du développement durable. Plus spécifiquement l’équipe CARE se positionne au croisement de nombreux problèmes sociétaux majeurs liés aux ressources en eau, à la valorisation des déchets, à la qualité de l’air et au changement climatique. Ses recherches fondamentales et appliquées sont basées sur la mise en commun de fortes spécificités associées à un parc analytique innovant et performant pour caractériser, éliminer et valoriser les polluants. En étant à l’interface entre sciences de l’environnement, catalyse hétérogène, chimie analytique et électrochimie, l’équipe CARE propose des développements de méthodes novatrices de remédiation (photocatalyse, promotion électrochimique de la catalyse,…), de couplage de procédés (catalyse-photocatalyse, catalyse-électrochimie, …), d’analyse chimique (spectrométrie de masse haute résolution) pour l’étude des processus atmosphériques.

Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.

Contraintes et risques

Campagnes de mesures en milieux éloignés