Trois techniques de destruction vont à minima être testées : photolyse/oxydation photochimique, défluoration à température modérée, sonocavitation. Certaines d'entre elles ont déjà été pré-testées au BRGM sur des PFAS à chaînes longues. Les essais porteront sur les PFAS à chaines longues mais aussi à chaînes courtes et ultra courtes (qui sont plus difficiles à dégrader). L'objectif des travaux est de tester ces techniques sur différents types de PFAS, de lever les incertitudes sur les limites d'applicabilité des techniques de dégradation les plus prometteuses, puis de mettre en place une chaine de traitement combinant toutes ou partie des techniques afin de pallier autant que possible à leur limitation lorsqu'elles sont utilisées séparément.
La thèse a pour objectif de développer des méthodes de destruction des PFAS des effluents aqueux récupérés suite à un lavage in situ des sols pollués puis à une concentration. Le/la doctorant(e) devra tester plusieurs techniques de traitement (a minima : photolyse/oxydation photochimique, défluoration à température modérée, sonocavitation). Les essais de traitabilité seront réalisés dans de petites fioles. Des essais sur des volumes de 2 à 5 litres maximum seront réalisés pour les conditions expérimentales les plus intéressantes. Les sous-produits de dégradation seront identifiés (approche semi-qualitative). La production de fluorures sera aussi suivie. Les schémas de dégradation devront être identifiés (molécules filles). Des études paramétriques seront réalisées afin de déterminer les meilleures conditions opératoires (par ex. stœchiométrie, conditions du milieu, additifs, temps de réaction). Les limites de chaque technique seront déterminées. Les analyses seront réalisées au BRGM. Les analyses de PFAS ne font pas partie de la thèse. Une compréhension par modélisation chimique est envisagée.
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