Trois techniques de destruction vont à minima être testées : photolyse/oxydation photochimique, défluoration à température modérée, sonocavitation. Certaines d'entre elles ont déjà été pré-testées au BRGM sur des PFAS à chaînes longues. Les essais porteront sur les PFAS à chaines longues mais aussi à chaînes courtes et ultra courtes (qui sont plus difficiles à dégrader). L'objectif des travaux est de tester ces techniques sur différents types de PFAS, de lever les incertitudes sur les limites d'applicabilité des techniques de dégradation les plus prometteuses, puis de mettre en place une chaine de traitement combinant toutes ou partie des techniques afin de pallier autant que possible à leur limitation lorsqu'elles sont utilisées séparément.
La thèse a pour objectif de développer des méthodes de destruction des PFAS des effluents aqueux récupérés suite à un lavage in situ des sols pollués puis à une concentration. Le/la doctorant(e) devra tester plusieurs techniques de traitement (a minima : photolyse/oxydation photochimique, défluoration à température modérée, sonocavitation). Les essais de traitabilité seront réalisés dans de petites fioles. Des essais sur des volumes de 2 à 5 litres maximum seront réalisés pour les conditions expérimentales les plus intéressantes. Les sous-produits de dégradation seront identifiés (approche semi-qualitative). La production de fluorures sera aussi suivie. Les schémas de dégradation devront être identifiés (molécules filles). Des études paramétriques seront réalisées afin de déterminer les meilleures conditions opératoires (par ex. stoechiométrie, conditions du milieu, additifs, temps de réaction). Les limites de chaque technique seront déterminées. Les analyses seront réalisées au BRGM. Les analyses de PFAS ne font pas partie de la thèse. Une compréhension par modélisation chimique est envisagée.Date de début souhaitée : 05/01/2026
Formation : Doctorat
Expérience : 1 - 5 ans
Diplôme de Master (ou école d'ingénieur), formation en ingénierie de procédés, chimie organique. Une connaissance préalable en modélisation en chimie (par exemple DFT (Density Functional Theory) ou MD (Molecular Dynamics) constitue un plus mais n'est pas obligatoire. Des connaissances en chromatographies liquide, gazeuse et ionique seraient bienvenues. Capacité à s'intégrer et à travailler en équipe pluridisciplinaire : modélisateurs, thermodynamiciens, physico-chimistes des interfaces, électrochimistes, minéralogistes, géochimistes, microbiologistes, géophysiciens, numériciens, expérimentateurs, etc.). Esprit d'initiative ; capacité à être autonome dans l'organisation de son travail quotidien ; Capacité à diffuser le savoir en interne (encadrement stagiaire) ou en externe (colloque) ; Maîtrise de l'anglais (lu, écrit, parlé).
Le poste sera basé au BRGM à Orléans, et le doctorant sera salarié du BRGM. Le doctorant rejoindra une équipe de recherche dynamique et multidisciplinaire travaillant sur la thématique des sites et sols pollués. Il bénéficiera d'un environnement de travail stimulant et de ressources de pointe, comme la plateforme PRIME, pour mener à bien les activités de recherche. Proposition de thèse (3 ans) Études expérimentales de la destruction chimique des PFAS, optimisation pour la destruction des PFAS à chaines courtes et ultracourtes Laboratoires de recherche : BRGM (French Geological Survey), 45100 Orléans (France) Institut de Physique du Globe de Paris - Équipe Biogéochimie à l'Anthropocène des Éléments et Contaminants Émergents - UMR7154
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