Informations générales
Intitulé de l'offre : Post-doctorat en spectroscopie RPE : Etude multifréquence de complexes mononucléaires métalliques (H/F))
Référence : UPR3228-ALEGAS-058
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : GRENOBLE
Date de publication : mardi 9 décembre 2025
Type de contrat : Chercheur en contrat CDD
Durée du contrat : 11 mois
Date d'embauche prévue : 1 février 2026
Quotité de travail : Complet
Rémunération : à partir de 3041,58 €, selon expérience
Niveau d'études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : 1 à 4 années
Section(s) CN : 04 - Physique des atomes, molécules et plasmas. Optique et lasers
Missions
Dans le domaine du traitement de l’information, différentes approches sont développées pour construire des ordinateurs quantiques qui permettraient d’améliorer les performances de calcul sur de nombreux aspects. Une des voies explorées repose sur la manipulation par des microondes de molécules paramagnétiques comme bits quantiques (qubits). Dans ce projet, nous nous intéressons aux complexes de coordination impliquant des ions métalliques de spin entier comme qubits. L’objectif est d’identifier ceux qui présentent les meilleures caractéristiques d’anisotropie magnétique et de temps de relaxation par une étude RPE (Résonance Paramagnétique Electronique) approfondie en onde continue (cw) et en mode impulsionnel, menée conjointement au LNCMI et au laboratoire CEA Grenoble/Symmes/Campe.
Activités
La personne recrutée sera en charge de mener les expériences de RPE, en modes cw et impusionnel, sur une large gamme de fréquence (bandes X, Q, et à hautes fréquences). Elle participera aussi à la préparation des échantillons, y compris de la synthèse selon ses compétences.
La personne recrutée analysera les données, rédigera des rapports, participera à la rédaction de manuscrits, présentera les résultats lors de réunions de groupe et en conférences.
Compétences
Le candidat ou la candidate devra avoir une thèse en physique ou en chimie, avec une bonne connaissance du magnétisme moléculaire. Une bonne connaissance des méthodes physico-chimiques en général et des spectroscopies magnétiques en particulier (idéalement RPE ou sinon RMN et/ou IR) est requise ainsi qu’une bonne maîtrise de la mécanique quantique. Des compétences en magnétométrie Squid (dc et ac), en diffraction RX (monocristal), en calcul théorique (DFT, ab initio) seront appréciées. Le candidat ou la candidate mènera un travail collaboratif et devra montrer de bonnes dispositions au travail en équipe ainsi qu’une bonne autonomie.
Contexte de travail
Le Laboratoire National des Champs Magnétiques Intenses(LNCMI), situé sur 2 sites (Toulouse et Grenoble), est un laboratoire du CNRS (UPR3228) et un Très Grand Instrument de Recherche (TGIR). Il est associé à l’INSA Toulouse, l’Université Grenoble Alpes (UGA), et l’Université Paul Sabatier (UPS, Toulouse).
Une partie du travail post-doctoral sera aussi effectuée en collaboration avec le laboratoire CEA Grenoble/Symmes/Campe. Il fait partie de l’infrastructure de recherche Infranalytics et il est associé au CNRS et à l’Université Grenoble Alpes (UGA).
Ces deux laboratoires sont géographiquement très proches et ont ensemble un historique de collaborations fructueuses.
Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.
Contraintes et risques
Ce poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST) et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.
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