Informations générales
Intitulé de l'offre : CDD doctorant (H/F) en écologie des interactions plantes-abeilles et impact des changements globaux
Référence : UMR5175-MARVAN-004
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : MONTPELLIER
Date de publication : mardi 16 décembre 2025
Type de contrat : CDD Doctorant
Durée du contrat : 36 mois
Date de début de la thèse : 1 mars 2026
Quotité de travail : Complet
Rémunération : La rémunération est d'un minimum de 2300,00 € mensuel
Section(s) CN : 29 - Biodiversité, évolution et adaptations biologiques : des macromolécules aux communautés
Description du sujet de thèse
Les abeilles sauvages fournissent des services écosystémiques essentiels grâce à leur activité de pollinisation. Cependant, de nombreuses populations d'abeilles sont en déclin à travers le monde suite à divers facteurs de stress environnementaux tels les changements climatiques. Ces facteurs sont susceptibles d'avoir un impact sur la physiologie des abeilles sauvages, notamment en affectant leur homéostasie rédox suite à une production accrue d'espèces réactives de l'oxygène. Les défenses antioxydantes des abeilles peuvent alors être saturées, entraînant un état de stress oxydatif et des dommages structurels et fonctionnels pouvant être mortels. L'ingestion d'antioxydants alimentaires pourrait toutefois contribuer au rétablissement d’un équilibre optimal entre antioxydants et pro-oxydants, atténuant ces effets néfastes. Une telle régulation du stress oxydatif par l’ingestion d'antioxydants pourrait être l’un des mécanismes clefs déterminant la capacité des abeilles à faire face aux changements globaux.
Le projet BeeRes sur lequel sera engagé la personne vise à définir la possibilité de résilience nutritionnelle des abeilles face à la pollution de l'air et aux changements climatiques. Plus précisément, la personne recrutée testera les possibilités de résilience nutritionnelle et d'automédication des abeilles en considérant l'hétérogénéité spatiotemporelle des facteurs de stress environnementaux (. concept d’exposome) et en caractérisant les ressources antioxydantes au sein du pollen des plantes à fleurs.
La personne recrutée aura à charge l'acquisition, la gestion et l'analyse des données.
La mise en place de protocoles expérimentaux sera une part importante de l’activité de la personne recrutée.
Contexte de travail
La personne recrutée travaillera principalement en interaction avec Maryse Vanderplanck qui supervise l'ensemble du projet BEEMED. Elle devra aussi interagir avec les autres membres du consortium et les étudiants ou étudiantes qui travailleront sur le projet.
Elle sera intégrée au sein de l'équipe Interactions Biotiques (IBT) qui fait partie de l'UMR5175 Centre d'Ecologie Fonctionnelle et Evolutive – Montpellier. Des missions ponctuelles à Rennes (Université de Rennes) et Marseille (IMBE) pourront être effectuées selon les besoins du projet.
La personne devra bien connaître les grands concepts en écologie générale et écotoxicologie. Elle devra avoir un goût prononcé pour les approches expérimentales, principalement au laboratoire et en partie sur le terrain. Outre les qualités habituelles attendues d’une personne en doctorat (capacité rédactionnelle, capacité d’analyse et de synthèse, maitrise des outils statistiques et de l’anglais), les qualités spécifiques recherchées sont la communication, la persévérance, l’autonomie dans la conception et la conduite d’une expérimentation, et la capacité à exécuter un travail minutieux même sur le terrain. La personne sera amenée à encadrer des étudiants en stage au cours du doctorat. Un intérêt pour l’écotoxicologie et l’écologie chimique sera apprécié.
Contraintes et risques
Les activités du poste présentent un risque de piqures d'insectes. Les bio-essais impliquant des suivis, il est possible de devoir effectuer des mesures en dehors des heures ouvrables (WE, jours fériés, horaires décalés).
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