L'ingénieur(e) de recherche contribuera au développement de biomatériaux pour l'immunothérapie du cancer via des études in vitro et in vivo. Il/elle sera responsable du système FACS et de la plateforme de culture cellulaire (maintenance, règles, formation), réalisera des bioessais, et apportera un soutien technique et scientifique à l'équipe, notamment en encadrant et en accompagnant les membres dans leurs projets. Il/elle fera également le lien avec le CHU pour mener à bien les projets dans le cadre de notre collaboration.
Activités
Contexte : Le cancer demeure une crise mondiale de santé, responsable d'environ 10 millions de décès chaque année. Les traitements conventionnels tels que la chimiothérapie et la radiothérapie présentent des limitations, ce qui stimule la recherche de nouvelles approches comme l'immunothérapie, qui renforce le système immunitaire pour cibler les cellules tumorales.
Objectifs : Nous recherchons un ingénieur de recherche motivé et talentueux pour rejoindre notre équipe de recherche de pointe axée sur le développement de biomatériaux avancés pour l'immunothérapie du cancer. Ce projet vise à exploiter le potentiel des biomatériaux pour améliorer la distribution et l'efficacité des lymphocytes T dans les tumeurs solides, impactant significativement la santé humaine et accélérant la traduction clinique.
Les activités principales incluent :
- Gestion du système FACS : Cela comprend l'entretien et la maintenance de l'appareil, la réalisation des analyses d'échantillons biologiques, ainsi que la formation des utilisateurs à son bon usage. Ce rôle est essentiel pour assurer la qualité et la reproductibilité des analyses immunologiques du projet.
- Supervision de la plateforme de culture cellulaire : Le candidat sera responsable du bon fonctionnement de la plateforme, du respect des règles de sécurité et des protocoles in vitro, ainsi que de la formation des utilisateurs aux bonnes pratiques de culture cellulaire. Cette mission garantit la fiabilité des expériences biologiques réalisées dans le cadre du projet.
- Travaux in vitro sur les biomatériaux : Le poste implique la fonctionnalisation des biomatériaux avec des anticorps spécifiques, le contrôle de la libération de facteurs immunostimulants, ainsi que l'évaluation de leur impact sur la viabilité, la prolifération et la fonction des lymphocytes T dans un microenvironnement tumoral simulé.
- Études in vivo sur des modèles murins : Le candidat participera à des études précliniques utilisant des modèles animaux de cancer pour tester l'efficacité des biomatériaux injectables développés. Il sera également amené à explorer les effets synergiques potentiels avec d'autres types de traitements comme la chimiothérapie ou la radiothérapie.
- Bioessais cellulaires et immunologiques : Il ou elle contribuera à la mise en oeuvre de divers tests biologiques visant à valider les effets des traitements expérimentaux, notamment sur l'activation, la prolifération et la cytotoxicité des cellules immunitaires.
- Travail interdisciplinaire : Le candidat travaillera dans un environnement collaboratif aux côtés de chercheurs aux expertises variées, incluant la chimie des polymères, les hydrogels, la nanotechnologie, la microfabrication, le génie tissulaire, la délivrance ciblée de médicaments et l'immunothérapie. Cette interdisciplinarité favorise l'innovation et l'approche translationnelle du projet.
Compétences
Les qualifications requièrent un doctorat en immunologie, immuno-ingénierie, immuno-oncologie, immunothérapie du cancer, ou autres domaines connexes, avec une expertise en culture de cellules DC/T et une gamme de techniques de biologie moléculaire et cellulaire incluant qRT-PCR, western blot, ELISA, et cytométrie en flux. La maîtrise de l'isolement, de la culture, de la manipulation, et de la caractérisation des cellules primaires humaines DC/T, ainsi que la réalisation d'essais cellulaires basés sur les cellules immunitaires sont essentielles. Une expérience avec des modèles animaux pour les tests d'immunothérapie est nécessaire, tandis que la recherche antérieure et les publications en immunothérapie ou biologie du cancer sont hautement valorisées. Une familiarité avec les biomatériaux est bénéfique, avec des opportunités de formation supplémentaires. De solides compétences en communication, en collaboration, en auto-motivation, et la capacité à encadrer des étudiants dans un environnement multidisciplinaire sont également essentielles, ainsi qu'un historique de publications dans des journaux à comité de lecture de premier plan et la capacité à intégrer la recherche dans des programmes plus larges. Les candidatures doivent inclure une lettre de motivation décrivant l'expérience de recherche, les attentes pour le poste, les objectifs de carrière future, un curriculum vitae (incluant une liste complète des publications), et les coordonnées de trois références. Rejoignez-nous pour contribuer à la recherche novatrice en biomatériaux et immunothérapie du cancer, avec un impact significatif sur la société et l'économie !
Contexte de travail
L'ingénieur de recherche sera employé par le CNRS, la plus grande agence de recherche fondamentale en Europe, et mènera des recherches sous la direction du Dr Sidi A. Bencherif au Laboratoire Polymères, Biopolymères, Surfaces (PBS) (UMR CNRS 6270), situé à l'Université Rouen Normandie. PBS, unité mixte de recherche du CNRS et de l'Institut National des Sciences Appliquées (INSA) Rouen Normandie, est affilié à l'École Doctorale de Chimie et à un centre de recherche interrégional. PBS développe des polymères innovants par la chimie macromoléculaire, en utilisant des approches physiques, physico-chimiques et biologiques, évaluant leurs fonctions dans divers environnements incluant les systèmes biologiques Le Laboratoire PBS compte 46 membres permanents, dont 11 professeurs, 17 maîtres de conférences, 2 chercheurs CNRS, 7 ITAs et 9 BIATSS. Les chercheurs de PBS possèdent une expertise variée couvrant la chimie, la biologie et les sciences des matériaux, avec des domaines de recherche tels que les biomatériaux antimicrobiens, la reconstruction de tissus cérébraux et les constructions bioprintées en 3D pour l'ingénierie tissulaire cutanée. La collaboration avec le Centre Hospitalier Universitaire de Rouen et des partenaires internationaux (par exemple, États-Unis, Europe) permettra de faire progresser nos recherches et de faciliter la transition vers des essais cliniques.
Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.
Contraintes et risques
Risques chimiques et biologiques.
En cliquant sur "JE DÉPOSE MON CV", vous acceptez nos CGU et déclarez avoir pris connaissance de la politique de protection des données du site jobijoba.com.