L'étude des écarts temporels entre photons d'énergies différentes peut apporter de précieuses informations sur les mécanismes de production et d'accélération des particules au cœur des sources astrophysiques lointaines et variables telles que les pulsars, les sursauts gamma ou les noyaux actifs de galaxies. Elle permet également de sonder la nature quantique de l'espace-temps aux très petites échelles (de l'ordre de l'échelle de Planck, 10-33 cm) qui pourrait, selon certains modèles théoriques, modifier la vitesse des photons dans le vide et la rendre dépendante de l'énergie.
Les techniques d'analyse utilisées pour la recherche de décalages temporels, quelle que soit leur origine, sont des méthodes statistiques standards et bien maitrisées basées sur la maximisation de vraisemblance. Cette technique offre une bonne sensibilité, et donne la possibilité de combiner différents lots de données pour obtenir des résultats statistiquement plus robustes.
Lors de la thèse, nous proposons de mener à bien la première étude combinée de toutes les sources variables disponibles dans les observations de H.E.S.S. pour la recherche d'un effet de gravitation quantique. Ce travail sera réalisé dans le cadre d'un groupe de travail international déjà en activité regroupant des chercheuses et chercheurs des collaborations H.E.S.S., MAGIC, VERITAS et CTAO-LST1. En parallèle, et en focalisant l'étude sur les sources les plus nombreuses (les noyaux actifs de galaxies), la combinaison des données sera utilisée pour contraindre les effets temporels intrinsèques aux sources, en collaboration avec des collègues du laboratoire LUX de Meudon spécialistes dans la modélisation des noyaux actifs de galaxies.
Début de la thèse : 01 / 10 /
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