Ingénieur.e de recherche - projet carb’eau h/f

Vos missions en quelques mots Missions : Le/la candidat(e) recruté(e) rejoindra l'équipe "Matériaux biosourcés" de l'Institut Jean Lamour à Epinal pour y exercer la fonction d'Ingénieur(e) de recherche (IR). Il/elle travaillera sous la responsabilité d’Alain Celzard (PR UL) et de Vanessa Fierro (DR CNRS) dans le cadre du projet CARB’EAU, lauréat de l’appel « Innov’EAU » financé par l’ADEME, et regroupant SUEZ et l’Institut Jean Lamour (IJL, CNRS-Université de Lorraine) autour de Groupe BORDET, porteur du projet. Il/elle travaillera sur l'optimisation de la production de charbons actifs dédiés au traitement de l’eau, et notamment sur l’augmentation de leurs performances pour l’abattement des polluants émergents (pesticides et leurs métabolites, produits pharmaceutiques et de soins personnels et leurs métabolites, métaux lourds et PFAS). Groupe BORDET est engagé dans la valorisation de la biomasse et produit le précurseur carboné à partir duquel ces charbons actifs seront élaborés. SUEZ est un acteur majeur de la gestion de l’eau, offrant des solutions pour la production d’eau potable et le traitement des eaux usées. Activités : Le/la candidat/e travaillera, en relation étroite avec Groupe BORDET, à l’élaboration de charbons actifs dérivés de bois de forêts françaises et produits en circuit court, pour en optimiser la surface spécifique, les proportions de micro- et mésopores, la chimie de surface, la densité et la résistance mécanique. Il/elle sera associé aux étapes de production et d’activation, et procédera aux analyses physicochimiques grâce auxquelles les technologies les plus adaptées aux besoins du projet, en tenant compte des critères techniques, économiques et opérationnels, seront sélectionnées. Ces travaux seront conduits de manière systématique sur un nombre d’échantillons progressivement produits tout au long du projet, accompagnant la montée en échelle de la production et toujours dans un souci constant d’optimisation. Une analyse fine des relations entre protocoles de préparation des matériaux et propriétés physicochimiques, et des va-et-vient constants entre les uns et les autres, permettront ainsi d’améliorer les performances tout en augmentant le niveau de TRL. En parallèle, le/la candidat/e mesurera les capacités d’adsorption et la sélectivité des charbons actifs pour les micropolluants dans l’eau dans des conditions modèles de laboratoire, et en étudiera la régénération par différentes méthodes. Enfin, il/elle comparera les performances mesurées en laboratoire avec celles obtenues par SUEZ sur des eaux réelles à plus grande échelle. Contexte de travail : L’Institut Jean Lamour (IJL) est une unité mixte de recherche du CNRS et de l’Université de Lorraine. Spécialisé en science et ingénierie des matériaux et des procédés, il couvre les champs suivants : matériaux, métallurgie, plasmas, surfaces, nanomatériaux, électronique. En 2025, l'IJL compte 259 permanents (34 chercheurs, 133 enseignants-chercheurs, 9 Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr Profil recherché Competences : Le/la candidate doit être titulaire d'un doctorat, avec une spécialisation en "matériaux", "sciences de l'ingénieur", "chimie" ou "environnement". Une expérience dans l'étude des matériaux carbonés et/ou des systèmes de traitement de l’eau sera requise. Une connaissance approfondie, aussi bien théorique qu’expérimentale, de la conception de charbons actifs et des phénomènes d’adsorption est un atout pour l’obtention de ce poste. Les autres critères essentiels sont la réactivité, l'autonomie au sein du laboratoire, et la capacité à travailler en équipe et dans un environnement industriel. Une excellente maîtrise de l’anglais est indispensable, ainsi qu’une excellente maîtrise de la langue française pour faciliter la communication avec le partenaire industriel. Contraintes et risques : Néant. Niveau d'études minimum requis Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents Spécialisation Chimie Langues Français Seuil