RESPONSABILITÉS :
Mission principale : Les rongeurs prolifèrent dans les socio-écosystèmes urbains où ils peuvent être en contact étroit avec les humains. En plus de dégâts sur les infrastructures et les ressources alimentaires, ces interactions sont susceptibles de favoriser la transmission de pathogènes zoonotiques vers les habitants et les usagers des espaces urbains. Pour ces raisons, les rongeurs sont souvent la cible de campagnes de gestion, généralement létale (i.e., dératisation) dont les conséquences éco-épidémiologiques restent mal connues. L'objectif du projet RoCoCity est d'explorer l'impact potentiel des actions de dératisation sur les dangers zoonotiques liés aux rongeurs dans différents environnements urbains en France et en Afrique (Bénin, Madagascar, Sénégal). Ce projet permettra (i) de décrypter comment les changements (potentiels) induits par la dératisation au sein des communautés de rongeurs réservoirs auront affecté la présence/absence et la (séro)prévalence de pathogènes zoonotiques portés localement par ces derniers, et (ii) d'informer (dans une perspective de gestion durable) les services en charge du contrôle des rongeurs des risques zoonotiques liés à ces espèces.
Sous les responsabilités de Gauthier DOBIGNY (CR IRD, PI RoCoCity) et Nathalie CHARBONNEL (DR INRAE, N+1 de ce contrat), votre mission consistera à (i) à mettre en œuvre des approches bio-statistiques visant à détecter et quantifier les éventuelles variations temporelles observées dans des communautés multi-hôtes (ici, des rongeurs, des insectivores et leurs ectoparasites) et multi-pathogènes (ici, des bactéries, des virus et des parasites zoonotiques) soumises à des perturbations ponctuelles (ici, des campagnes de gestion) ; et (ii) à optimiser des modèles mécanistes permettant de décrire l'impact de ces perturbations sur les communautés.
PROFIL RECHERCHÉ :
- Master (Bac+5) ou diplôme d'ingénieur en bio-statistiques, écologie quantitative, éco-épidémiologie ou équivalent.
- Solide expérience en modélisation statistique (GLMM, séries temporelles).
- Maîtrise de l'environnement R et de la manipulation de grands jeux de données.
- Connaissances en traitement de données biologiques (biologie des populations : indices d'abondance ; écologie des communautés : indices de diversité).
- Connaissances en éco-épidémiologie et en modèles mécanistes (SEIR, modèles individu-centrés) appréciées.
- Expérience en analyses de réseaux / co-infections appréciée.
- Intérêt marqué pour le travail d'équipe.
- Bonnes compétences en communication scientifique.
Pourquoi nous rejoindre?
Rejoindre l'université de Montpellier, c'est bénéficier de nombreux avantages dans une région qui offre un cadre de vie qualitatif.
> Dispositifs de développement des compétences : accès à une grande offre de formation, préparation aux concours internes
> 2,5 jours de congés payés par mois (pour un temps plein à 35h00)
> Temps de travail aménageable
> Restauration collective
> Aide et prestations sociales
> Prise en charge partielle des abonnements au transport de la ville
> Accès aux activités sportives, culturelles et de loisirs de l'université
Informations complémentaires :
Rémunération : de 2160€ à 2325€ bruts mensuels, dont 200€ d'indemnité mensuelle des agents contractuels (prime)
Prise de poste : Janvier
Type de contrat : CDD de catégorie A
Durée du contrat : 11,5 mois
Clôture des candidatures : 20/11/2025
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