Ingénieur d’étude en instrumentation microfluidique

À propos de nous

Ambitieuse et innovante, l'Université de Lille réunit facultés, instituts et écoles de renom.
Notre objectif : Construire une université internationale, rayonnante et attractive, ancrée dans son territoire et moteur du développement économique et socio-culturel.
Faire le choix de l’Université de Lille, c’est rejoindre une communauté résolument tournée vers l’avenir et engagée pour l’excellence académique.


Mission

Dans le cadre du projet INTERREG Trans-e-Bio, l’ingénieur(e) d’étude jouera un rôle central dans le développement d’un système autonome de détection des spores pathogènes. Plus particulièrement, il/elle pilotera la conception et la mise au point du module microfluidique, en interaction étroite avec les équipes spécialisées en optique et en traitement d’image. L’objectif est de fournir un outil de surveillance prédictive au service du biocontrôle, contribuant directement à la réduction de l’usage des intrants chimiques.

Activités principales :

1. Définition des besoins et spécifications fonctionnelles

* Identifier les spores cibles et définir les paramètres critiques de détection (seuils, fréquence d’échantillonnage, conditions environnementales).

* Traduire ces besoins en exigences techniques précises pour la conception du module microfluidique et son intégration au dispositif global.

* Contribuer à la rédaction des livrables et documents de spécifications pour le consortium.

1. Conception et développement du module microfluidique

* Concevoir et modéliser les sous-systèmes : unité d’aspiration et filtration, chaîne fluidique, puce microfluidique.

* Réaliser des prototypes par différentes approches (soft lithography, impression 3D, micro-usinage, moulage).

* Effectuer des tests de compatibilité optique et mécanique avec les systèmes d’imagerie holographique.

* Optimiser les circuits pour améliorer robustesse, reproductibilité et sensibilité de détection.

1. Validation expérimentale et intégration système

* Développer des protocoles expérimentaux pour tester le dispositif en laboratoire et en conditions réelles.

* Mesurer et analyser la performance des prototypes (débits, efficacité de capture, qualité de suspension, pertinence optique).

* Participer à l’intégration avec les autres modules (optique, électronique, calcul embarqué, alimentation autonome).

* Documenter les essais et résultats dans une logique d’amélioration itérative.

1. Collaboration scientifique et technique

* Adapter les circuits fluidiques aux besoins de la microscopie holographique 3D en collaboration avec les partenaires optiques.

* Garantir la pertinence des échantillons fluidiques avec les spécialistes du traitement d’images.

* Participer aux réunions de consortium transfrontalières et contribuer aux décisions techniques collectives.

* Assurer la coordination et le suivi technique du module microfluidique au sein du projet.

1. Analyse et valorisation des résultats

* Analyser et interpréter les résultats expérimentaux en mobilisant méthodes statistiques et outils numériques adaptés.

* Contribuer à la rédaction de rapports, publications scientifiques, communications techniques et présentations pour le consortium.

* Participer à la valorisation des résultats (brevets, démonstrations, essais pilotes).

1. Activités associées de support et de diffusion

* Assurer le suivi technique et administratif lié au module (planification, délais, contribution aux livrables).

* Garantir le respect des normes de sécurité et des bonnes pratiques de laboratoire.

* Participer à des actions de diffusion et de transfert auprès des acteurs agricoles et parties prenantes du biocontrôle.

* Proposer des axes d’amélioration ou d’innovation pour enrichir la feuille de route du projet.


Profil

Le poste s’adresse à un(e) ingénieur(e) ou titulaire d’un diplôme équivalent dans les domaines de la microfluidique, de la physique appliquée ou de l’instrumentation. Une spécialisation en conception et intégration de systèmes fluidiques est particulièrement recherchée.

Au-delà de l’expertise technique, le/la candidat(e) devra démontrer une capacité à évoluer dans un environnement pluridisciplinaire et international, en interaction avec des spécialistes d’optique, d’électronique et de biologie, et contribuer activement à la valorisation scientifique et technologique des résultats.

Compétences techniques :

* Expertise en microfluidique : conception et fabrication de puces microfluidiques, maîtrise des écoulements à micro-échelle, choix des matériaux adaptés, prototypage rapide et optimisation des circuits.

* Expérience en conception et validation de systèmes fluidiques complexes : intégration de sous-systèmes (aspiration, filtration, mise en suspension), mise au point de protocoles expérimentaux, caractérisation des performances et amélioration continue des prototypes.

* Connaissance des interactions entre microfluidique et imagerie scientifique, intérêt pour l’optique avancée (microscopie holographique, imagerie 3D).

* Conception et prototypage microfluidique assisté par ordinateur (CAO), prototypage rapide (soft lithography, usinage, impression 3D, gravure).

* Développement expérimental et caractérisation : protocoles de tests en laboratoire, analyse de performances, identification de points de blocage et solutions correctives.

* Gestion de projet technique : planification et suivi des étapes, traçabilité des choix techniques, contribution aux livrables et respect des jalons.

Compétences transversales :

* Collaboration et communication : travail efficace en environnement pluridisciplinaire et international, rédaction de rapports clairs, participation aux réunions techniques.

* Esprit collaboratif et ouverture : partage des connaissances, apprentissage interdisciplinaire (optique, biologie, électronique).

* Communication claire et adaptée : vulgarisation de concepts techniques et présentation des résultats.

* Rigueur et sens de l’organisation : gestion des priorités, respect des protocoles et échéances.

* Autonomie et initiative : capacité à avancer sur des tâches complexes, proposer des solutions innovantes et anticiper les problèmes.

Langues :

* Maîtrise de l’anglais scientifique (oral et écrit) indispensable.

* La connaissance du néerlandais constitue un atout supplémentaire.

Mobilité :

* Déplacements ponctuels en France, Wallonie et Flandre pour réunions de consortium, ateliers techniques ou expérimentations sur site.