Post-doc dégazage des composés volatils h-c-o des océans magmatiques (physique minérale computationnelle) h/f

Informations générales

Intitulé de l'offre : Post-doc dégazage des composés volatils H-C-O des océans magmatiques (physique minérale computationnelle) H/F
Référence : UMR7154-RAZCAR-003
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : PARIS 05
Date de publication : mardi 23 septembre 2025
Type de contrat : Chercheur en contrat CDD
Durée du contrat : 24 mois
Date d'embauche prévue : 3 novembre 2025
Quotité de travail : Complet
Rémunération : Entre 3081.33 € et 4291.70€ bruts mensuels selon expérience
Niveau d'études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : 1 à 4 années
Section(s) CN : 18 - Terre et planètes telluriques : structure, histoire, modèles

Missions

Un poste postdoctoral est ouvert au sein de l’équipe ab initio de l’IPGP pour étudier l’évaporation des volatils C–O–H à partir de l’océan magmatique. Le projet repose entièrement sur des simulations numériques de dynamique moléculaire, ab initio et en machine learning.
Ce poste s’inscrit dans le cadre du projet ERC Advanced DAWN.

Activités

Le candidat retenu réalisera une série de simulations atomistiques basées sur la théorie de la fonctionnelle de la densité et la dynamique moléculaire. Il/elle explorera un large espace compositionnel et thermodynamique, en mettant l’accent sur des volatils tels que CO, CO₂, CH₄ et H₂O.
Une composante essentielle du projet concerne le développement et l’ajustement de potentiels interatomiques fondés sur l’apprentissage automatique. Ceux-ci permettront de conduire des simulations atomistiques à grande échelle afin d’étudier les flux à travers les surfaces, les interactions chimiques entre le gaz et le liquide, la partition chimique, ainsi que le comportement des volatils dans la phase liquide.

Compétences

Le candidat devra posséder une solide expérience en recherche, incluant la dynamique moléculaire ab initio, les potentiels interatomiques basés sur l’apprentissage automatique, ainsi que les méthodes de physique statistique. Une formation approfondie en thermodynamique, en physique des minéraux ou en sciences de la matière condensée, ainsi qu’un solide dossier de publications, est indispensable.
Un doctorat en chimie, en physique, ou dans un domaine connexe, avec une spécialisation en chimie physique et en thermodynamique, est requis. Un dossier de publications solide dans des revues et conférences reconnues est attendu.
La maîtrise de langages de programmation tels que Python et une expertise en techniques d’apprentissage automatique sont essentielles.
Seront privilégiés les candidats disposant d’excellentes capacités de communication, capables de travailler efficacement en équipe comme en autonomie, de gérer leur temps de manière rigoureuse, et manifestant un intérêt marqué pour la recherche en physique, chimie et minéralogie.

Contexte de travail

Vous intégrerez le groupe ab initio de l’IPGP. Fort de plus de 12 jeunes chercheur(e)s, le groupe ab initio constitue une équipe active et dynamique en physique minérale computationnelle. Nos recherches couvrent un large éventail de thématiques en minéralogie planétaire, allant de l’état supercritique qui a dominé le disque protolunaire jusqu’à la structure interne des exoplanètes. Les travaux actuels portent sur la formation et l’évolution de l’atmosphère au cours de l’Hadéen, ainsi que sur l’exploration des conditions permettant l’émergence de la chimie prébiotique.
Le financement du groupe provient de l’ERC, de l’Université Paris Cité et d’autres sources. Le groupe ab initio fait partie de l’équipe CAGE (Cosmochimie, Astrophysique et Géophysique Expérimentale), qui rassemble des chercheur(e)s et enseignant(e)s travaillant sur la formation du système solaire et son évolution précoce, la genèse de la Terre et son histoire géologique ancienne. Nous sommes un groupe particulièrement actif, avec plusieurs projets ERC en cours, et accueillons régulièrement des chercheur(e)s nationaux et internationaux.
L’IPGP est un institut de géosciences de renommée mondiale, associé au CNRS et intégré à l’Université Paris Cité. Regroupant plus de 500 personnes, l’IPGP étudie la Terre et les planètes, depuis les profondeurs internes jusqu’aux enveloppes fluides superficielles, au travers de l’observation, de l’expérimentation et de la modélisation.

Contraintes et risques

Le poste suit les procédures et réglementations en vigueur en France, avec un recours au télétravail réduit au minimum.