Ce poste d’ingénieur d’étude vous permettra d’évoluer dans un environnement de recherche international dynamique avec une approche multi-disciplinaires, à l’interface entre les sciences de l’atmosphère et la volcanologie.
Une nouvelle méthode d’évaluation des émissions volcaniques de dioxyde de soufre (SO2) gazeux par exploitation de l’imagerie satellitaire hyperspectrale (Sentinel-5P/TROPOMI, Suomi-NPP/OMPS, Aura/OMI) a été récemment développée dans le cadre du projet Horizon Europe FAIR EASE grâce à une étroite collaboration entre le Laboratoire d’Optique Atmosphérique (LOA, Univ. Lille), l’Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP, Univ. Paris Cité) ainsi que l’infrastructure de recherche DATA TERRA et les pôles nationaux AERIS et FormaTerre de données et services pour les Sciences de l’Atmosphère et les Sciences de la Terre.
Associée à ces développements algorithmiques, une nouvelle application web en accès libre, surnommée « SO2 Flux Calculator » a été également développée (https://dataviz.icare.univ-lille.fr/so2-flux-calculator). Cette application a été intégrée au portail web Volcano Space Observatory (VSO, https://vso.icare.univ-lille.fr ) en complément de la plateforme VOLCPLUME de suivi 4D des panaches volcaniques (https://volcplume.aeris-data.fr).
L’objectif de la mission ici est d’inter-comparer les mesures de flux de SO2 par satellite, évaluées à l’aide du VSO, avec les observations au sol déduites des observations du réseau NOVAC (Network for Observation of Volcanic and Atmospheric Change). Ce réseau a installé et coordonne depuis presque 20 ans la maintenance et l’analyse des mesures de spectromètres UV-DOAS scannant aujourd’hui de manière automatisée l’atmosphère à proximité de plus de 50 volcans parmi les plus actifs dans le monde. Ce travail se fondera donc sur une collaboration entre divers acteurs français et l’Université Chalmers en Suède qui participe à la coordination du réseau NOVAC.
Ce travail permettra la validation de l’évaluation satellitaire du dégazage volcanique, ainsi que l’analyse des limitations et de la complémentarité des mesures sol/satellite selon notamment l’activité volcanique, la localisation géographique de la cible volcanique, des conditions météorologiques, etc..
Une automatisation des analyses satellitaires sera aussi développée pour envisager la production d’un nouveau produit satellitaire « Volcanic SO2 Flux »à destination de la communauté internationale, en collaboration avec l’UAR ICARE du pôle national AERIS.
Les résultats permettront de progresser dans notre détermination en temps proche du réel de notre compréhension du dégazage volcanique, un paramètre clé pour la compréhension de l’évolution de l’activité volcanique en cas de crise, mais également des impacts multi-échelles du volcanisme sur l’atmosphère, et notamment sur la sécurité aérienne, la dégradation de la qualité de l’air, et le climat.
Activités
- Inter-comparaison des mesures de flux de SO2 volcanique issues du réseau NOVAC et de l’analyse des observations satellitaires (S5P/TROPOMI, Aura/OMI, SUOMI-NPP/OMPS, etc..) à l’aide des algorithmes et outils du portail Volcano Space Observatory (VSO).
- Calibration /validation des analyses satellitaires
- Analyse des limitations et de la complémentarité de chacune des méthodes sol/satellite selon les conditions rencontrées
- Optimisation et automatisation de la chaine de traitement des données satellitaires ciblant l’ensemble des volcans actifs de l’holocène pour la mise en place d’un nouveau produit « Volcanic SO2 Flux » distribuable par AERIS/ICARE.
Compétences
Solides compétences en traitement de données, programmation et optimisation de codes de calcul scientifique. Solide expérience de codage en langage Python. La familiarité avec un environnement de travail type « cluster » serait un plus.
Rigueur, méthode et capacité à travailler en autonomie. Aptitude au travail en équipe et dans le cadre de collaborations internationales.
Contexte de travail
Le Laboratoire d’Optique Atmosphérique (LOA, Université de Lille) étudie les différents composants de l’atmosphère, principalement les nuages et les aérosols (poussières désertiques, feux de biomasse, aérosols volcaniques, urbains et marins) et certains gaz (ozone, vapeur d’eau, dioxyde de soufre).
Fort d’une compétence historique en modélisation du transfert radiatif dans l’atmosphère, le laboratoire a une expertise internationalement reconnue en matière de télédétection depuis l’espace et plus récemment depuis le sol. Son expertise couvre une vaste gamme spectrale, qui s’étend des domaines ultraviolet et solaire à l’infrarouge thermique et aux ondes millimétriques. Le laboratoire est ainsi centre d’expertise du Pôle national AERIS (Pôle de données et services atmosphériques) et impliqué dans le développement de l’infrastructure de recherche DATA TERRA.
Le laboratoire s’investit également dans le développement d’instruments de mesure, déployés au sol ou embarqués sur avion pour servir de prototypes spatiaux (notamment pour la mission METOP-SG 3MI qui vient d’être lancée).
En outre, le LOA a développé la plateforme instrumentale ATOLL sur le toit du laboratoire qui permet de mesurer en continu la composition de l’atmosphère grâce à une large gamme d’instruments de télédétection au sol et de mesures in-situ. Cette activité instrumentale s’inscrit dans le cadre de Services Nationaux d’Observations et de l’infrastructure de recherche ACTRIS.
Enfin le laboratoire s’est doté au cours des dernières années d’un volet de modélisation méso-échelle qui permet de décrire le cycle de vie des aérosols, nuages et gaz précurseurs et leurs impacts sur l’atmosphère sur des échelles urbaines à continentales.
Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.
Le Laboratoire d’Optique Atmosphérique (LOA, Université de Lille) étudie les différents composants de l’atmosphère, principalement les nuages et les aérosols (poussières désertiques, feux de biomasse, aérosols volcaniques, urbains et marins) et certains gaz (ozone, vapeur d’eau, dioxyde de soufre).
Fort d’une compétence historique en modélisation du transfert radiatif dans l’atmosphère, le laboratoire a une expertise internationalement reconnue en matière de télédétection depuis l’espace et plus récemment depuis le sol. Son expertise couvre une vaste gamme spectrale, qui s’étend des domaines ultraviolet et solaire à l’infrarouge thermique et aux ondes millimétriques. Le laboratoire est ainsi centre d’expertise du Pôle national AERIS (Pôle de données et services atmosphériques) et impliqué dans le développement de l’infrastructure de recherche DATA TERRA.
Le laboratoire s’investit également dans le développement d’instruments de mesure, déployés au sol ou embarqués sur avion pour servir de prototypes spatiaux (notamment pour la mission METOP-SG 3MI qui vient d’être lancée).
En outre, le LOA a développé la plateforme instrumentale ATOLL sur le toit du laboratoire qui permet de mesurer en continu la composition de l’atmosphère grâce à une large gamme d’instruments de télédétection au sol et de mesures in-situ. Cette activité instrumentale s’inscrit dans le cadre de Services Nationaux d’Observations et de l’infrastructure de recherche ACTRIS.
Enfin le laboratoire s’est doté au cours des dernières années d’un volet de modélisation méso-échelle qui permet de décrire le cycle de vie des aérosols, nuages et gaz précurseurs et leurs impacts sur l’atmosphère sur des échelles urbaines à continentales.
Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.
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