Postdoctorat en modélisation neutronique avancée des réacteurs sels fondus (h/f)

Informations générales

Intitulé de l'offre : Postdoctorat en modélisation neutronique avancée des réacteurs sels fondus (H/F)
Référence : UMR5821-CHRVEL-206
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : GRENOBLE
Date de publication : mercredi 22 octobre 2025
Type de contrat : Chercheur en contrat CDD
Durée du contrat : 9 mois
Date d'embauche prévue : 1 janvier 2026
Quotité de travail : Complet
Rémunération : A partir de 2991.58 euros brut mensuels selon l'expérience professionnelle
Niveau d'études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : Indifférent
Section(s) CN : 01 - Interactions, particules, noyaux du laboratoire au cosmos

Missions

Les études de réacteurs à sels fondus conduites au CNRS depuis une vingtaine d’années ont requis le développement de codes plus génériques capables de prendre en compte certaines spécificités telles qu’un retraitement du combustible en continue ou la modélisation des effets associés aux migration des précurseurs de neutrons retardés. Dans une optique d’améliorer l’accès de ces développements à des partenaires extérieurs ou plus généralement à la communauté scientifique, certains développements ont été reproduits dans des codes open source. Ce post-doc se positionne dans la poursuite de cet effort, à la fois dans la poursuite et la mise à disposition des outils de calculs, ainsi que dans l’amélioration et la validation de ceux-ci. Trois catégories de modèles physiques sont concernées : l’échantillonnage corrélé, le calcul des fonctions de transfert associées à l’approche TFM et la modélisation des calculs d’évolution dans ces systèmes.
Un dernier volet du travail sera dédié à la finalisation des études CNRS/LPSC menées dans les projets MIMOSA (groupe de travail 3) et ISAC (lots 2 et 3) en lien avec des calculs neutroniques en évolution et les scénarios associés

Activités

Plusieurs éléments clefs sont à prévoir :
- Mise à jour de la version d’OpenMC utilisée et l’intégration des fonctionnalités dans les routines standards du code dans la mesure du possible.
- Amélioration des modèles physiques permettant une application plus générale, par exemple en association à la gestion des tables de probabilités en association à l’échantillonnage corrélé.
- Intégration successive de développements dans le git OpenMC
- Calculs neutroniques en évolution et scénarios associés dans les projets ISAC et MIMOSA

Compétences

La personne retenue devra être titulaire d'un doctorat en physique des réacteurs ou équivalent et devra :
•Avoir de bonnes notions de physique des réacteurs (neutronique…)
•Avoir de bonnes notions d’utilisation d’un code neutronique de type Monte Carlo
•Etre capable de travailler en équipe dans le cadre de collaborations très variées
•Etre habitué.e à développer du code informatique, notamment en langages Python et C++
•Maîtriser le français et l'anglais scientifique, parlé et écrit
•Etre rigoureuse : savoir rendre compte (rédiger des rapports et faire des présentations scientifiques), respecter des échéances


Contexte de travail

Le laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie de Grenoble (LPSC) (http:// est une unité mixte de recherche associant le CNRS-IN2P3, l'Université Grenoble Alpes (UGA) et l'école Grenoble INP, pour un effectif moyen d'environ 230 personnes.
La personne recrutée sera affectée à l’équipe MSFR composée de 3 chercheurs permanents du LPSC et sera placée sous l'autorité hiérarchique directe du responsable d’équipe. Elle sera supervisée techniquement par Axel Laureau et Elsa Merle


Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.