Sce réunit près de 600 passionné·e·s qui oeuvrent chaque jour, partout en France, pour intégrer les dimensions environnementales et sociétales dans les projets d'aménagement.
Intégrée au groupe indépendant Keran, Sce accompagne les acteurs publics et privés dans leurs projets de protection de l'environnement et d'aménagement du territoire en faisant dialoguer ses trois grands métiers : les expertises environnementales, l'urbanisme et le paysage et l'ingénierie des infrastructures.
Keran est une entreprise à mission riche de 7 sociétés, qui contribuent chacune à un aménagement et une gestion durable des territoires au service de l'Homme et en harmonie avec l'environnement.
Ensemble, nous agissons pour la décarbonation, l'amélioration de la biodiversité et la préservation des ressources naturelles.
Pourquoi rejoindre SCE ?
Notre projet s'appuie sur des valeurs fortes de confiance, audace, proximité, portées par une culture d'entreprise tournée vers l'humain. D'ailleurs, selon notre dernier baromètre social, 93% des collaborateur·rice·s estiment qu'on leur fait confiance pour prendre de bonnes décisions dans leurs projets.
Dès votre arrivée, partage, accompagnement, convivialité seront au rendez-vous : parrainage interne, formation sur nos outils, petit-déjeuner des nouveaux, évènements d'équipe 89% des répondant·e·s au baromètre sont satisfait·e·s de l'ambiance dans l'entreprise.
Nous avons à coeur de prendre soin de nos collaborateur·rice·s et nous favorisons votre montée en compétence grâce à plusieurs dispositifs : gestion de votre carrière, formations, coaching interne.
Pour gagner en confort de travail, nous restons agiles et mettons en place des méthodes permettant de stimuler les idées, lever les freins ou améliorer le fonctionnement des équipes : HUB (laboratoire d'idées), crédit temps innovation, télétravail, temps partiel, RTT Être stagiaire chez SCE, c'est quoi ?
C'est participer de manière concrète à des projets d'aménagement du territoire et être entouré·e d'expert·e·s passionné·e·s et passionnant·e·s pour te faire monter en compétences.
C'est faire partie de notre communauté des stagiaires pour faciliter ton intégration et créer du lien tout au long de ton parcours chez nous.
C'est être au coeur d'une entreprise engagée depuis sa création dans la transition écologique, l'environnement et aux fortes valeurs RSE.
Tu as des idées ? Cela tombe bien, nous laissons une part importante à la liberté d'initiative et à l'innovation pour faire progresser nos métiers et répondre à l'exigence de nos clients.
Enfin, nous voyons le stage comme un véritable tremplin pour intégrer nos équipes à l'issue de ton diplôme, en effet, nous avons une politique forte d'embauche de nos jeunes diplômé·e·s depuis plusieurs années.
Envie de rejoindre une société d'ingénierie différente où plus de 35 métiers travaillent en synergie ? Rejoins-nous !
Contexte / Tes missions :
Les scientifiques posent un constat sans appel : le déclin de la biodiversité résulte principalement de la destruction et de la fragmentation des milieux naturels, de leur pollution, de la surexploitation d'espèces sauvages, de l'introduction d'espèces exotiques envahissantes et du changement climatique (IPBES, 2019). L'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) a développé un indice permettant de suivre l'état de la biodiversité dans le monde, l'Indice Liste Rouge. En France, il a évolué de manière préoccupante depuis le début des années 1990.En effet, tous groupes taxonomiques confondus, l'indice du risque d'extinction a augmenté de 138 % sur le territoire métropolitain, alors qu'il suit une dynamique moins prononcée au niveau mondial (48 %) (CGDD, 2019).
Malgré l'obligation légale de préservation depuis 1976 (CGDD, 2020), cette érosion ne cesse de croître. Les mesures de préservation proposées dans le cadre de l'obligation légale de la préservation de la biodiversité ciblent majoritairement les espèces patrimoniales ou en danger (Regnery et al., 2013). Or, la biodiversité dite « ordinaire » est primordiale au maintien à long terme d'un équilibre au sein des écosystèmes.
Par ailleurs, plusieurs composantes de la biodiversité et des fonctions écologiques sont peu ou non traitées dans le cadre de ces dites opérations de préservation (Ollivier et al., 2020). L'état lacunaire des connaissances au sujet des données de biodiversité ne facilite pas une approche efficiente et durable. Enfin, l'évaluation de l'efficacité de ces mesures ne tient pas assez compte des dynamiques en cours, souvent méconnues (Bazin et Barnaud, 2002). L'ensemble de ces difficultés rend complexe le développement et le suivi des mesures de préservation.
Les lacunes des données de biodiversité associées au manque de compréhension des dynamiques d'évolution des écosystèmes génèrent un verrou scientifique important. Notre objectif est de caractériser un état de référence pour un écosystème donné par le développement d'une méthodologie pour la préparation, la réalisation et l'analyse des inventaires.
Sous la bienveillance et l'encadrement de ton·ta tuteur·rice ou des membres de l'équipe et accompagné·e par les services supports, tu auras pour objectif lors de ce stage de réaliser un travail méthodologique sur le choix des groupes et des espèces indicateurs de la biodiversité, en lien avec nos projets.
Les étapes suivantes sont attendues :
1. Analyser les protocoles d'inventaires faune/flore/habitats et les données associées
2. Réaliser un croisement des données collectées lors des inventaires naturalistes avec d'autres bases de données : définition de contextes types (croisement habitats / espèces / perturbations / etc.)
3. Réaliser une analyse fonctionnelle et définir des indicateurs (ex : analyse statistique de la répartition d'une espèce dans un contexte donné)
4. Tester la méthode sur un cas d'étude (ex : analyse d'un taxon pour une zone biogéographique)
5. Faire des propositions d'amélioration des méthodes d'inventaires, des besoins en termes de saisie terrain des données, et de la structure de la base de données
Les résultats de ce stage serviront à établir une méthode réplicable pour réaliser des états locaux de référence, dont nous supposons qu'ils nous permettront ensuite de mieux évaluer le niveau d'impact des projets d'aménagement sur la biodiversité ainsi que de suivre l'efficacité de nos mesures compensatoires.
Références :
- IPBES, «Le dangereux déclin de la nature : Un taux d'extinction des espèces « sans précédent » et qui s'accélère,» 2019. [En ligne]. Available: https://www.ipbes.net/news/Media-Release-Global-Assessment-Fr
- Commissariat général au développement durable, «Erosion de la biodiversité,» 2019. [En ligne]. Available: https://www.notre-environnement.gouv.fr/themes/biodiversite/les-menaces-sur-la-biodiversite-ressources/article/erosion-de-la-biodiversite.
- Commissariat général au développement durable, «Éviter, réduire, compenser » (ERC) : en quoi consiste cette démarche ?,» 2020. [En ligne]. Available: https://www.notre-environnement.gouv.fr/themes/evaluation/article/eviter-reduire-compenser-erc-en-quoi-consiste-cette-demarche
- B. Regnery, F. Quétier, N. Cozannet, S. Gaucherand, A. Laroche, M. Burylo, D. Couvet Et C. Kerbiriou, «Mesures compensatoires pour la biodiversité : comment améliorer les dossiers environnementaux et la gouvernance ?,» Sciences Eaux & Territoires, 2013.
- Ollivier, C., Bezombes, L., Spiegelberger, T., & Gaucherand, S. (2020). La territorialisation de la séquence ERC : quels enjeux liés au changement d'échelle spatiale ? Sciences Eaux & Territoires, (31), 50-55. https://doi.org/10.14758/SET-REVUE.2
- P. Bazin et G. Barnaud, «Du suivi à l'évaluation : à la recherche d'indicateurs opérationnels en écologie de la restauration,» Revue d'Ecologie, pp. 201-224, 2002.
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