Traffic manager

D'apparition récente, le métier du traffic manager vise à renforcer la fréquentation des sites web de ses clients. Campagnes publicitaires, échanges de bannières, analyse de mots-clés... Il use de toutes les ressources d'internet pour attirer un maximum de visiteurs. Un métier encore peu connu du grand public mais aujourd'hui incontournable dans la stratégie de communication des entreprises, offrant de belles perspectives de carrière.

Quelles sont les missions du traffic manager ?

Le rôle du traffic manager se situe à la frontière entre digital et marketing. Sa mission : augmenter la visibilité en ligne de ses clients et monétiser leur site.

Le quotidien de traffic manager se partage entre missions opérationnelles et analyse de données :

• suivi des indicateurs de performance des sites : nombre de visites et de pages vues, taux de clic sur les bannières, taux de rebond, temps de session...
• benchmarking de la concurrence
• définition d'une cible commerciale et choix des relais pour l'atteindre (stratégie marketing)
• mise en place de campagnes de publicité, d'affiliation et de partenariat.

Aujourd'hui, les outils mis à la disposition du traffic manager pour acquérir de l'audience sont nombreux :

• SEO (mots clefs des moteurs de recherche)
• emailing
• réseaux sociaux...

Le traffic manager remplit également des mission budgétaires (orientation, suivi, optimisation) et de conseil auprès du client.

Quelles sont les compétences attendues ?

Le traffic manager est un expert de l'environnement web. Il est curieux, polyvalent, mais surtout adaptable pour suivre au plus près l'évolution des outils et comportements digitaux. Il peut compter sur un solide sens de l'analyse et de la synthèse.

Le traffic manager est à l'aise avec les chiffres, les courbes, les statistiques. Il utilise avec précision les outils de mesure de la performance (type Google Analystics). Il sait de plus manier les différents langages informatiques : JavaScript, HTML, CSS...

Parce qu'il travaille en équipe et auprès de clients, le traffic manager sait faire preuve de pédagogie. Sa bonne expression écrite et orale lui permet de défendre ses stratégies et rédiger des rapports de campagnes.

Les avantages et les inconvénients du métier de traffic manager

Quelles formations pour devenir traffic manager ?

Métier hybride entre le digital et le marketing, le traffic manager jouit d'un grand nombre de cursus de formation possibles.

Niveau 5 (Bac+2) :

• BTS MOC (management Commercial Opérationnel) 
• DUT Informatique.

Niveau 6 (Bac+3) :

• licence pro Métiers du marketing opérationnel
• licence pro E-commerce et marketing numérique,
• licence pro Commerce et distribution.

Niveau 7 (Bac+5) :

• Master pro Marketing et Data Analytics
• Master en sciences de l'information et de la communication, spécialisation : webmarketing
• diplôme d'écoles de commerce.

Quel salaire pour le traffic manager ?

Très demandé, hautement stratégique, le traffic manager peut négocier de jolis niveaux de salaires dès la sortie de formation.

Ainsi, en agence, la rémunération d'un traffic manager débutant tourne généralement autour de 2000€ mensuels pour un premier poste. Elle augmente ensuite fortement avec l'expérience pour se fixer entre 4000€ et 5000€ par mois pour un cadre expérimenté.

Quelles sont les évolutions de carrière ?

Le traffic manager peut, une fois acquise une expertise certaine, se spécialiser dans un aspect de la promotion sur le web : e-commerce, publicité...

Au sein d'une agence, ses années d'expérience lui permettent de gagner en responsabilités jusqu'à devenir directeur trafficking (à la tête d'une équipe de traffic managers), voire directeur du e-marketing.

Les traffic managers les plus entreprenants peuvent également profiter des contacts acquis en agence pour se lancer en indépendant et développer leur propre activité de consulting web.

Qui emploie des traffic managers ?

Le traffic manager exerce principale au sein :

• des agences de marketing digital, ou au sein du service digital d'une agence marketing généraliste
• du service web des grandes entreprises, notamment dans le secteur digital
• des agences de création de sites web.